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Le roman percutant d’Ines Winner « Dans l’âme des femmes blessées » : Un cri de ralliement contre les violences faites aux femmes

100pour100culture | | Litterature
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Dans son livre poignant intitulé « Dans l’âme des femmes blessées », l’écrivaine camerounaise Ines Winner dénonce avec vigueur les violences basées sur le genre (VBG). À travers cette œuvre engagée et réparatrice, l’auteure met en lumière les statistiques alarmantes et offre des pistes de solutions pour une société pacifique. La dédicace de ce roman événement, qui s’est tenue au Palais du Peuple de Conakry, a réuni de nombreux acteurs déterminés à combattre ce fléau. Une initiative saluée par le partenariat de « Kofina Guinée » et qui appelle à la mobilisation de tous pour mettre fin à ces violences insoutenables.

Pour écrire ce livre, l’écrivaine, originaire du Cameroun et résidant en République de Guinée, s’est appuyée sur les constats et le taux élevé de ce phénomène, ainsi que sur les statistiques accablantes enregistrées par certaines structures de lutte contre les violences faites aux femmes, aux enfants et aux adolescents. Lors de la conférence de presse, elle a souligné que l’objectif était de trouver des solutions pacifiques aux VBG afin de favoriser une société sans violence. Ce livre a pour but de dénoncer ces violences et de contribuer à la guérison des femmes en mettant en valeur leur valeur intrinsèque. L’écriture de ce roman permettra également aux victimes de se reconstruire et de devenir des actrices positives de la société.

« Je pars du constat que les violences faites aux femmes sont de plus en plus récurrentes dans la société. Cette récurrence nous pousse à en parler de toutes les manières possibles. Les statistiques de l’année 2015 montrent qu’une femme sur trois est victime de violences, ce qui signifie que les chiffres sont énormes. De plus, les données récentes d’un rapport font état de plus de 49% de cas. Même en République de Guinée, l’OPROGEM a rapporté 249 cas de viols rien que l’année dernière. Il est important de préciser que ces chiffres concernent uniquement les cas qui ont été signalés. C’est donc en se basant sur cette réalité du monde, de notre environnement et des statistiques que j’ai décidé d’écrire pour défendre cette cause », a déclaré la jeune écrivaine.

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Le coordinateur du projet a souligné que cette initiative visant à écrire sur les VBG a contribué à mettre en lumière les problèmes liés aux difficultés rencontrées dans la lutte contre les violences faites aux femmes, qui demeure une préoccupation majeure dans nos sociétés.

« Ce livre aborde les problématiques liées au viol, tout en proposant des solutions aux VBG. Par exemple, il met en avant l’importance de l’approche psychologique dans l’accompagnement social des victimes », a mentionné M. Gael Djomo.

Lors de cette cérémonie de dédicace, le Directeur général de « Kofina Guinée », partenaire du projet, a appelé les hommes à se joindre aux femmes dans ce combat. Selon Sékou Oumar Diakité, la lutte contre les VBG devrait impliquer les ONG, les acteurs sociaux et toutes les composantes de la société pour aboutir à une solution durable.

« Nous sommes heureux de contribuer à la lutte contre ce fléau. Cet engagement fait partie de notre responsabilité sociale. Pour nous, soutenir ce projet est une manière de participer à la vie économique et à l’écosystème guinéen. Ainsi, je pense que la lutte contre les violences doit intéresser toute société responsable », a-t-il souligné.

Ce roman, « Dans l’âme des femmes blessées », offre donc une voix pour dénoncer les violences basées sur le genre et propose des pistes de solutions pour y remédier. Il met en lumière les chiffres alarmants des cas de violence à l’égard des femmes et souligne l’importance de sensibiliser la société à ce problème. L’auteure, INES WINNER, espère ainsi contribuer à changer les mentalités et à favoriser une société plus pacifique, où les femmes sont valorisées et protégées.

La dédicace de cet ouvrage a été l’occasion de réunir divers acteurs, tels que des représentants d’organisations non gouvernementales, des responsables sociaux et des partenaires du projet. Tous ont exprimé leur engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes et ont souligné l’importance de l’implication de tous les membres de la société, y compris des hommes, pour mettre fin à ce fléau.

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