“Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien”: un projet visant à « redonner vie au théâtre ivoirien »
La 1e édition de la “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien” a eu lieu, ce vendredi 5 juin 2021 de 21h à 00h, au Palais de la culture de Treichville. Une initiative de la Fédération Ivoirienne de Théâtre Professionnel ( Fitp), en partenariat avec la RTI, le Palais de la Culture et le Centre d’Action Culturelle d’Abobo ( Cacab) visant à « redonner vie au théâtre ivoirien », avec la prestation très distinguée des sommités du théâtre ivoiriens, à l’image de Bomou Mamadou « le maître de la parole », Gaston Jupon, Gby de Fer, Bienvenu Neba.
« Mettre en place des choses qui intéressent et qui sont portées par de grandes valeurs, c’est plus que satisfaisant », a déclaré, tout ému, Vincent Diallo Ticouai, président de la Fédération Ivoirienne de Théâtre Professionnel ( Fitp) et fondateur du Soleil de Cocody (compagnie de danse et de théâtre ivoirienne), faisant allusion à la “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien“, cette manifestation artistique d’envergure dont il est le directeur artistique.
Et, l’homme dont le nom se confond avec le théâtre en Côte d’Ivoire n’a pas tort d’en être fier. En effet, la 1e édition de la “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien“, qui s’est déroulée vendredi soir dans la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la culture de Treichville, a vu la prestation très remarquable des sommités du théâtre ivoirien, à l’image de Bomou Mamadou « le maître de la parole », Gaston Jupon, Gby de Fer, Bienvenu Neba.
« Réussir à mettre sur la scène des sommités [du théâtre ivoiriens, ndlr] ne que peut nous réjouir. », a renchéri Vincent Diallo Ticouai, citant en exemple la participation du septuagénaire Bienvenu Neba. « Et, pour l’action que j’ai mené mon papa Neba est venu jouer. Il a joué pleinement. Et ça n’a pas de prix. », s’est-il réjoui.
Le théâtre ivoirien regorge d’énormes talents, mais manque de plateformes d’expression. Faute d’espaces dédiés à ses acteurs, le théâtre tend à perdre son lustre d’antan. « Il y a des problèmes d’espaces. Les acteurs du théâtre n’ont pas l’occasion de prester, n’ont pas une plateforme d’expression. », a déploré Hortense ZAGBAYOU BEKOUAN, directrice du Centre d’Action Culturelle d’Abobo ( Cacab).
Pour donc « redonner vie au théâtre ivoirien », selon la directrice du Cacab, la “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien” reste une initiative à saluer. « La “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien” est donc une opportunité de réunir les pionniers jusqu’aux étudiants. C’est une occasion pour redonner vie à cette discipline artistique, qui est très intéressante, excellent moyen d’éveil des consciences.
Un public satisfait
Organisée par la Fédération Ivoirienne de Théâtre Professionnel ( Fitp), en partenariat avec la RTI, le Palais de la Culture et le Centre d’Action Culturelle d’Abobo ( Cacab), la 1e édition de la “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien“ a mis en avant les anciens et jeunes talents du théâtre ivoirien. Les troupes ont excellemment présenté les différentes pièces de théâtre, pour le grand bonheur du public.
Que d’émotions ! Une équipe de danseurs a également pris d’assaut la scène de la salle Kodjo Ebouclé. Dans une chorégraphie endiablée, elle en a mis plein la vue à l’assistance, qui s’est aussitôt laissée à des applaudissements nourris.
Cette 1e édition de la “Grande nuit de prestige du théâtre ivoirien“, qui est aussi perçue comme un hommage des comédiens ivoiriens au Président de la République Alassane Ouattara pour son soutien aux artistes, s’est terminée par une remise de prix à plusieurs hommes d’Etat, dont le Chef d’Etat, ainsi qu’aux acteurs de la culture, à savoir Hortense ZAGBAYOU BEKOUAN, directrice du Centre d’Action Culturelle d’Abobo ( Cacab).
Arsène DOUBLE
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