Côte d’Ivoire : Au village Orange, la confiance se raconte au présent
Le jeudi 27 novembre, le Village Orange s’est transformé en un véritable laboratoire d’idées, accueillant une nouvelle édition de « Parlez-moi de vous », ces rencontres qui, d’une session à l’autre, attirent tous ceux qui cherchent à comprendre ce qui fait vibrer les organisations d’aujourd’hui.
À mesure que les invités prenaient place, on sentait déjà que la soirée ne se contenterait pas d’aligner des discours : elle promettait d’ouvrir une réflexion sincère sur une question que beaucoup de dirigeants portent en silence ,comment faire naître des équipes performantes sans sacrifier l’âme humaine qui les anime ?
La scène était portée par trois voix complémentaires. D’un côté, Myriam Coffi Kadio Moroko, qui porte avec assurance la fonction de Secrétaire générale d’Orange Côte d’Ivoire. De l’autre, Hachim Diop, à la tête de l’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville, habitué à manier la confiance dans des environnements où la moindre faille peut coûter cher.
Et au centre, la modération attentive de Stéphanie Tchibanda Barros, Directrice générale de Se Former Autrement, qui faisait circuler la parole avec une finesse presque invisible, mais essentielle. Très vite, les échanges ont quitté le terrain théorique : chacun parlait depuis son vécu, ses doutes, ses réussites, ses remises en question.
Il a alors été question de confiance, non pas telle un concept figé, mais comme une matière vivante, fragile parfois, exigeante toujours. Les intervenants l’ont décrite comme un équilibre à reconquérir chaque jour, presque une science de précision. « La confiance se travaille », a-t-on entendu dans la salle.
« Elle demande de l’organisation, un brin d’humilité, et cette habitude salutaire qu’est l’anticipation. » À mesure que les mots se tissaient, le public semblait reconnaître dans ces propos un écho à sa propre réalité professionnelle : ce moment où l’on apprend à s’autoriser l’erreur, où l’on ose, où l’on avance ensemble.
En filigrane, la soirée révélait aussi l’empreinte de Se Former Autrement. Depuis 2009, ce centre s’efforce de réconcilier performance et bien-être au travail, un pari audacieux mais crucial dans un monde professionnel qui oublie parfois de respirer.
Leur manière d’aborder la formation, avec des outils atypiques, des approches renouvelées et une attention sincère portée au capital humain, a trouvé dans ce débat un terrain naturellement fertile. L’esprit de leur mission semblait flotter dans la salle : transformer sans brusquer, élever sans écraser, et surtout remettre l’humain au cœur de la stratégie.
En quittant la salle, beaucoup emportaient avec eux plus qu’un concept ou une méthodologie. Ils emportaient un regard neuf sur leur propre manière de diriger, de collaborer, d’écouter. PMDV n’a plus rien d’un simple cycle de conférences : c’est devenu un espace où l’on vient questionner ses certitudes, revisiter ses pratiques, se reconnecter à ce qui donne sens au management.
Le rendez-vous est déjà fixé pour le 29 janvier. Ceux qui étaient là savent qu’ils y reviendront : non par obligation, mais parce que quelque chose, ce soir-là, a résonné juste.
N’g
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