Suivez Nous

Concert de Beta Simon à la Maroquinerie, Paris 20ème C’était FAN – TAS – TIQUE !!!

Zacharie Acafou | | Musique

Le nombreux public qui a pris d’assaut le samedi 2 juin dernier « La Maroquinerie », la salle de spectacle du 20 ème arrondissement de Paris, à l’occasion du concert que donnait la star reggae ivoirienne Beta Simon est réparti satisfait et pour la plupart sur leur faim.

Beta Simon

Tout a d’abord commencé la veille à « L’espace rencontre » de la FNAC Italie 2 dans le 13è arrondissement de Paris où l’artiste présentait un « show case » (un mini concert propre au magasin proposé à des artistes pour sa clientèle) de 45 minutes pour la sortie de son nouvel album « Kraity Payan Guez ». Le petit public, pris du coup par ce mini show voudrait savoir davantage sur le répertoire musical de l’artiste. Alors, Manu Massé, son manager, leur donne rendez-vous pour le lendemain.

A 20h, ce samedi 2 juin, le top est donné par le Guest Star Pablo Uwa pour l’ouverture concert. Le public se met en branle et scande le nom de Beta Simon. L’atmosphère change sous le coup de 21H quand l’inventeur du baïssadé fait son entrée sur le podium, tout de blanc vêtu avec sa « fameuse » canne aux couleurs rasta. Il « teste » le public avec quelques anciens titres « La Paix », « Prade », « Ramde ». Et le public, ne pouvant plus se contenir, occupe la petite piste de danse, exiguë pour l’occasion. Quand Beta enchaîne avec « Ou Haye Naya », « Jésus », « Rasta Know », « Zeheo Zea » ; égrène tout le répertoire du nouvel album et pour finir avec « Iyo » en chantant en duo avec « le rasta rebelle » Tiken Jah, alors c’est l’hystérie totale dans la salle. Tout magistralement accompagné par son orchestre « les Jah-B-Jah » avec à son sein les deux superbes et talentueuses choristes, Elodie Saint et Malaïka Lokua, Beta a mis le public (composé en majorité de Français venus de partout notamment de la Bretagne) à son comble, qui n’a cessé de l’ovationner tout au long du spectacle.

C’est aux environs de 22H30 que la star montante du reggae africain ; celui-là même qui défend vaillamment la culture ivoirienne avec ses textes musicaux tirés des folklores bétés et morés (tout ce mélange qui donne le baïssadé ; la façon de parler de Bailly), quitte ses fans en les laissant … presque sur leur faim. C’était vraiment FAN – TAS – TIQUE concluent ceux-ci.

Laisser un commentaire