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Alpha Blondy attendu pour un concert géant au FESPACO 2017

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Remis Fulgance Dandjinou, ministre de la communication et des relations avec le parlement, Tahirou Barry, de la culture, des arts et du tourisme, Taïrou Bangré, des sports et des loisirs étaient « face à la presse », le jeudi 12 janvier 2017. L’actualité nationale, la culture et la CAN Gabon 2017 étaient au centre de cette rencontre avec la presse.

L’actualité nationale était au centre de l’intervention du Porte-parole du gouvernement lors de la première conférence de presse du gouvernement de l’année qu’il a animée conjointement avec deux autres ministres, le jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou. Pour Remis Fulgance Dandjinou, 2016 a été une année difficile pour le gouvernement burkinabè. Et pour pallier un tant soit peu cette situation, le gouvernement a pris des dispositions et a donné des orientations. « Depuis le 6 janvier 2017, différents ministres à savoir 7 principalement se relaient sur les médias notamment les FM, la presse écrite pour expliquer aux populations ce qui a été fait en 2016 en termes de redévabilité », a expliqué le ministre Dandjinou.

Il a dit attendre des Burkinabè un jugement « honnête et sincère » sur les actions gouvernementales durant l’année écoulée. Aussi a-t-il renouvelé la disponibilité du service d’information du gouvernement à être aux côtés des journalistes en ce qui concerne l’obligation qu’ont les ministres et gouvernants de rendre compte des actions qu’ils posent à l’endroit des populations. L’occasion de la conférence de presse a été mise à profit par le ministre Dandjinou pour adresser ses vœux du nouvel an aux journalistes et au peuple burkinabè en général. « Je souhaite que l’année 2017 soit plus couverte de paix et de sécurité afin qu’effectivement les engagements pris par le chef de l’Etat se matérialisent de plus en plus concrètement dans la vie de chaque Burkinabè », a-t-il formulé.

Le Fonds de développement culturel et touristique, un établissement public de l’Etat
Ce fut ensuite au tour du ministre de la culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry de se prononcer sur la décision du gouvernement de mettre en place un mécanisme de commande publique d’œuvres d’art pour la décoration des édifices publics. Le but de ce mécanisme, selon lui, est de favoriser entre autres la promotion et la commercialisation des œuvres d’art plastiques et appliquées. Ainsi, son département a acquis pour un montant de 100.620.000 F CFA, 180 œuvres composées de 109 tableaux peints, 62 sculptures sur bois et sur bronze et 9 batiks. Ces œuvres ont été réalisées par 74 artistes Burkinabè. Une cérémonie de remise des œuvres organisée le 27 décembre 2016 dernier sous la présidence du Premier ministre a permis d’attribuer une dizaine d’œuvres sur place.

Concernant le Fonds de développement culturel et touristique, le ministre Barry n’a pas manqué de mettre à nu ses principales activités. Il s’agit notamment de l’octroi de crédits aux projets des opérations culturelles et touristiques, sous forme de crédits directs et d’avances sur recettes (50 millions au maximum) ; l’apport de subventions aux projets culturels et touristiques visant les projets non marchands concourant à la structuration de l’économie de la culture et du tourisme (10 millions au maximum).

A cela s’ajoutent, l’apport de garanties en vue de faciliter l’accès des opérateurs culturels et touristiques aux systèmes financiers et bancaires ; l’appui au renforcement des capacités des opérateurs culturels et touristiques, sans oublier la collecte et la diffusion d’informations sur les industries culturelles et touristiques. Ainsi, dans sa mise en œuvre, le ministre Barry a des motifs de satisfaction. « A ce jour, la direction générale est fonctionnelle et le Conseil d’administration, adopté le 28 décembre 2016, sera officiellement installé le 13 janvier 2017. Les premiers appels à projets sont attendus pour début mars 2017 », a-t-il dit.

 

150 films retenus dans la sélection officielle du FESPACO

Cerise sur le gâteau, la 25e édition du FESPACO est annoncée pour se tenir du 25 février au 4 mars 2017 sous le thème « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». Le pays invité d’honneur de cette biennale est la République de la Côte d’ivoire. Aussi, plus de 1000 films ont été enregistrés cette, alors que ce nombre était de 670 en 2015 soit plus de 30% d’augmentation. 150 films sont retenus dans la sélection officielle dont 20 films pour la compétition officielle des longs métrages. Les cinéastes burkinabè sont fortement représentés, car ils ont inscrit plus de 100 films tous genres confondus, dont 25 longs métrages. Pour Tahirou Barry, ce record dénote d’un regain de dynamisme de la filière du cinéma et de l’audiovisuel.

En termes d’innovations à la présente édition du FESPACO, le ministre pense à « l’effort que fournira le gouvernement pour la numérisation des 8 salles. Il y aura également, une nuit dénommée la nuit des célébrités. Il faut faire en sorte que nos acteurs de cinéma soient célébrés, aimés, valorisés ». Outre les innovations ci-dessus citées, toujours selon lui, il est prévu des animations culturelles dans un certain nombre de quartiers de la ville de Ouagadougou. Toute chose qui conférera un caractère beaucoup plus populaire au festival. Aussi, la cérémonie d’ouverture sera marquée par un grand concert d’Alpha Blondy. « Depuis le rendez-vous manqué de 1999 qui a laissé les mélomanes sur leur faim, je pense que cette fois-ci, ça sera véritablement l’apothéose faite avec cet artiste qui promet de donner le meilleur de lui-même pour que ce FESPACO soit véritablement une référence historique », a-t-il soutenu.

En ce qui concerne le budget, il rassure : « (…) Il y a des promesses de financement qui ont été faites. Nous nous sommes très rassurés quant à la réunion des conditions financières pour que cette 25e édition se tienne dans des conditions véritablement normales et surtout qu’elle puisse se distinguer par rapport aux autres éditions. Au-delà de la question financière, nous comptons sur l’action volontariste des membres du comité d’organisation pour relever ce défi ». Puis de conclure que des dispositions sécuritaires sont prises pour que la 25e édition du festival se déroule dans la quiétude.

 

CAN Gabon 2017

Visiblement ravi de la participation des étalons à la 31e édition de la CAN, le ministre des sports et des loisirs, Taïrou Bangré n’a pas manqué de les féliciter et encourager pour les épreuves à venir. « Nos compatriotes au Gabon sont très mobilisés et ils attendent. On aura vraiment des supporters là-bas en plus de ceux que nous allons envoyer », a-t-il soutenu. Avant de saluer le gouvernement burkinabè qui chaque année ne ménage aucun effort pour accompagner les équipes nationales pour les rendez-vous internationaux.

Au titre des investissements dans le domaine des sports durant l’année 2016, Taïrou Bangré a noté plusieurs réalisations. Il s’agit tout d’abord de la réfection du stade de Kaya, et de la commande de trois gazons pour les stades de Koudougou, Banfora, Dédougou. A cela s’ajoute l’aménagement des terrains dans certains quartiers comme Tanghin. Selon le ministre des sports, l’année 2017 est véritablement une année de grands défis. « Des études ont été faites en 2016 pour réaliser des infrastructures en 2017 notamment le terrain Dabo Boukary à l’Université Ouaga I, Joseph Ki-Zerbo et le terrain de Wayalgin. Aussi, à Bobo Dioulasso des études ont été faites pour le plateau de Yéguéré avec l’ambition des centres de sports et de loisirs de proximité dans les différents quartiers etc. », a-t-il relevé.

Au sujet de la participation des journalistes à la CAN, certains journalistes ont fait remarquer que dans les rédactions ce sont les mêmes qui y vont. Pourquoi ne pas adopter un système de rotation afin de donner la chance à tout le monde d’y prendre part ? Ont- ils demandé. Le ministre a pris l’engagement de « tout faire pour améliorer la situation ».


Source : Lefaso.net