PHOTOGRAPHIE : « FAMILLES:ELOGE DU QUOTIDIEN » Fred Nauczyciel traque l’ intimié de Stockholm á Barcelone
Fred Nauczyciel est photographe.il vit et travaille à paris. Après un premier parcours dans la danse contemporaine et la production, il choisit la photographie comme mode d’expression.
Prétexte pour lui d ‘aller à la rencontre de l’autre. Depuis octobre 2005 il travail sur le projet « famille :Eloge du quotidien » Stokholm_barcelone 2007 .C’ est dans la mise en oeuvre de cet projet aussi originale que 100%culture rencontre Fred Nauczyciel. Car votre magazine preferé
veut bien etre un temoin privilegié de ce travail qui au fil du temp se revelera sans nul doute l’un des plus impressionnant dans l’ histoire de la photographie conduite par la nouvelle gérération de chasseurs d’images dont fait partie Fred Nauczyciel.
Depuis le debut de ce projet ce jeune photographe français une fois par mois, s’immerge pour un temps court soit á Stockhom ou á Barcelone, dans un nouvel univers familial pour tenter d’en révéler une représentation de l’intime. Le choix des familles tient à la fois de l’accident et de l’intuition. Il échappe à des critères
préalables. Le moment n’est pas plus important que la qualité supposée de la famille. « La famille m’intéresse comme lieu générique.Aucune image volée.
S’assurer de la complicité des « personnages » nécessite de prendre le temps de vivre le quotidien, de passer le premier moment attendu et, mieux, celui de l’ennui. Pour ne pas voler les images, figer ou (re)composer avec les sujets photographiés des scènes aperçues.Dans la lumière de la fiction. Avec la confiance, une règle du jeu tacite s’installe et des propositions voient le jour. Des scènes de fiction issues du quotidien racontent une histoire où la lumière tient une place prépondérante, comme dans les photographies de plateau de cinéma. Elle dit aussi beaucoup sur la manière dont chaque famille s’éclaire ou se voit. » en ce terme Fred explique comment se deroule ce travail qui n’est pas aussi simple que ca. La seul vu des images realisée dans le cadre de ce projet l’ atteste.les choses sont clairepour fred ;voler l’ intmité de personnes inconues sans que cela ne leur laisse des sequelles. C est pourquoi au depart il etablie avec ses sujets des regles de jeu qui sont entre autres : un temps de travail court, sur 36 heures du vendredi soir au dimanche matin ; pas d’image volée mais des instants figés, des images (re)composées ; travailler à partir de ce qui est présent et dans les conditions de lumière offertes ; faire participer les personnes photographiées – les personnages ; une attention particulière pour la lumière, une grande exigence technique ; des prises de vue au moyen format en diapositive pour une concentration maximale ; une seule prise de vue pour chaque image réalisée, 10 pellicules de 10 vues exactement soit 100 clichés ; une rapidité d’exécution, en un seul souffle ;une retour des images aux familles et la signature d’une décharge des personnages. Au dela dune simple prise de vue Stockholm_Barcelone doit bien pouvouvoir degagé une thematique.ce qui emmene fred ase poser des questions entre autres
Barcelone rejoint-elle Stockholm, riche, salubre, en bonne santé, sociale ?
Entre Stockholm et Barcelone, l’ancienne et la nouvelle Europe ?
A Stockholm, il dit avoir senti la vielle Europe aux proies avec les limites du progrès social et les difficultés de l’intégration avec le multiculturalisme dans toutes les bouches. Mais qu’en est-il de Barcelone, à l’heure du mariage gay et de la
régularisation des sans-papiers ? la grande exposition itinenrente á la fin de ce travail en 2008 en á stokholm barcelone paris et sous d autres cieux devoileront sans nul doute beaucoup de mystere. Mais avant
la qualité d’étranger de fred lui confère l’avantage de la candeur. A condition d’éviter, d’éliminer les signes extérieurs culturels,
l’exotisme, pour circonscrire l’essentiel, le familial, l’intime. Pour que les différences révélées, si elles existent, soient subtiles, et en arrière plan.