COTE D’IVOIRE : Marcelline Gneproust, l’Ebony 2012, pourra-t-elle résister contre le printemps du licenciement massif ?
Marcelline Gnéproust, une grande journaliste risque d’être emportée par la politique de restriction de la société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’ivoire (SNPECI).
Depuis le mardi 20 Novembre 2018, une note de service de la société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’ivoire (SNPECI), avait annoncé le départ de 123 employés dont 11 journalistes. Dans cette foulée figure une icône de la plume, Marcelline Gnéproust, super Ebony 2012 et spécialiste des questions de santé. Jadis, cette femme fut brandie comme étant la fierté du quotidien pro gouvernemental, mais aujourd’hui la politique de restriction a eu raison de son charisme.
Sans tomber dans le procès des consciences, ne dit-on pas : « l’on ne change pas une équipe qui gagne ? ». Ainsi donc le départ de cette journaliste serait un changement inopportun. De plus, le secrétaire général adjoint du syndicat des agents de Fraternité Matin, Mr Théodore Sinze, pense que le licenciement massif des journalistes n’est pas la solution de la crise qui tenaille la maison verte d’Adjamé.
Au revers, la tête dirigeante dit vouloir trouver à travers cette décision, un remède au marasme économique qui ne cesse de fragiliser la compétitivité leur organe de presse. Les deux raisonnements semblent convaincants, mais n’oublions pas que la meilleure manière de gagner la guerre c’est de l’éviter. Une négociation entre les deux prenantes pourrait baisser la tension.
Djibo B. AMADOU