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De Paul Hazoumé à la Renaissance Une lignée d’écrivains nourrie à la sauce et aux ingrédients de la Négritude 

Firmin Koto | | Litterature

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Le Professeur Paul HAZOUME, ethnologue, chercheur né en 1890 à Porto Novo (Dahomey) jeta les premiers frimas de la négritude avec son œuvre majeure « Doguicimi ».

Précurseur de ce mouvement littéraire et politique créé après la première guerre mondiale, pour l’affirmation de l’identité noire, de ses valeurs et de ses cultures, son idéologie germera dans la pensée de plusieurs écrivains noirs francophones qui vont lui emboiter le pas : René Maran, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas, Aimé Césaire et Guy Tirolien.

Ce mouvement qui revendique l’identité noire et sa culture dépassera les frontières francophones et engendrera une génération plus critique vis-à-vis du concept trop réducteur : « La négritude est l’offrande lyrique du poète à sa propre obscurité désespérément au passé » cette pensée de Stanislas Spero Adotivi rejoindra celle de Wolé Soyinka qui élargiront la réflexion vers une volonté agissante.
Depuis le coucher du dernier soleil de la négritude Aimé Césaire, le mouvement de la renaissance martèle les consciences et gagne le cœur de l’Afrique et du monde. Ce concept en plein mouvement donne naissance à une race et une lignée d’écrivains avec des œuvres majeures qui continuent de marquer de leur empreinte indélébile les valeurs culturelles de L’Afrique, sa dignité et ses talents.
Le professeur Félix HAZOUME : professeur en pédiatrie et génétique médicale à la faculté des sciences de la santé (Bénin) dans son ouvrage célèbre « urgences pédiatriques », une présentation très précise au diagnostique et procédures thérapeutiques. Une originalité incontestable d’urgences pédiatriques adaptées à L’Afrique.

Flore HAZOUME, écrivain, chercheur, fondatrice de Zoum Editions dans son roman « au coin de la rue, la vie m’attendait » à la fois un programme et une énigme qui aborde des vies trouées et inclassables avec dans le viseur le continent africain, authentique et agissant dans l’utile.
Que dire du dernier Polar à succès «  les sentiers du diamant noir » de Corine HAZOUME Ambassadrice culturelle, véritable renouveau de la culture africaine, combat de tout esprit désireux de faire de l’existence un puissant vecteur de développement.
Depuis Paul HAZOUME jusqu’à la renaissance… « Le diamant noir » reste la quête de l’idéal Afrique.

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