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JEAN-LOUIS BORLOO: 600 millions d’africains éclarés d’ici , à 2025

Firmin Koto | | Innovation
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l’éclairage du monde la nuit

photo-borloo1L ‘Afrique en quelques mots : Pour Jean-Louis Borloo c’est  le réel, le rêve de l’Afrique en dépit des problèmes liés à son sous-développement. À notre siècle, Ce sont encore environ 400 milliards de pas de marche que les femmes en Afrique effectuent chaque année pour se procurer de l’eau souvent pas potable dans les zones reculées.

Un rêve donc pour  l’Afrique est  que  la lumière soit partout pour que le continent puisse s’éclairer dans tous les sens, afin de faire face aux défis du développement à l’échelle mondiale.Comme Martin Luther King, Jean- Louis Borloo a-t-il sûrement fait un rêve? Celui de voir toute l’Afrique électrifiée à l’horizon 2025. Partant du constat que 600 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité, c’est un facteur considérable dans la difficulté pour l’Afrique à amorcer son développement.Au fond de Jean-Louis Borloo, le projet « Energies pour l’Afrique » dont il est l’ouvrier, est une réponse simplifiée, claire, méthodique et organisée aux problèmes liés au sous développement de l’Afrique.

A juste titre, il a le soutien des chefs d’Etats africains pour lesquels son  plaidoyer en vue  de créer une Agence, moteur de l’électrification en Afrique avec pour objectif que 600 millions d’africains soient connectés à un réseau électirque d’ici , à 2025 est une evidence. Et Jean-louis-Borloo qui renchérit :« C’est une évidence pour tous. Évidence pour les africains, évidence pour les femmes d’Afrique car c’est bien un plan d’émancipation pour la femme d’Afrique. Évidence pour les militaires en matière de sécurité, évidence pour l’enseignant en matière d’éducation, pour le médecin en matière de santé, évidence pour les agriculteurs en matière d’agriculture. Une évidence pour les opérateurs économique.Que ce soit de l’ordre du service que l’industrie. En fait tous les faiseurs de la société essaient de trouver une évidence en l’Europe dans un mélange de jeu et d’immigration sous fond intolérance de méfiance et inquiétude. Mais en même temps, ce qu’il faut à ça c’est un remède humain et humaniste à la base ».

Quand Jean-louis-Borloo a  découvert l’Afrique, la nuit ,pour la première fois, pour lui c’était le top si tout le continent était éclairé. C’était  il y a 10 ans, cela l’a tellement marqué que cette histoire est devenu comme un doudou qu’il porte avec lui depuis lors.Et les anecdotes ne se comptent plus sur son chemin pour faire rentrer l’Afrique dans la lumière. Jean-Louis-Borloo se souvient à travers cette anecdote tellement symbolique  pour lui dans sa course partout pour rencontrer tous les chefs d’Etats africain.« 18h, Abidjan, j’apprends du président Ouattara que madame Zuma qui se trouve à Addis Abeba veut me voir le lendemain à 10h.

Pas d’avion, impossible de bouger. J’ai donc téléphoner au président Obassandjo qui lui était avec l’ex président americain Bill Clinton à Marrakech. Il me dit « si tu n’a pas de solution je viens te chercher pour t’envoyer à Addis Abeba. »À 1 heure du matin, je suis à l’aéroport militaire d’Abidjan tout seul avec mon cartable. Pendant l’attente, le pilote me téléphone pour me dire qu’on vient de lui refuser l’autorisation  d’atterrir en raison de travaux qui viennent de débuter sur la piste d’atterrissage. J’étais là alors seul avec mon cartable devant la salle d’attente à regarder les bâtiments de l’aéroport et les avions passer. Mais je me disais au fond que  je ne savais pas l’issus mais que cette affaire allait bien se terminer.Pour moi, ce n’est pas possible de ne pas pouvoir être au rendez-vous de madame Zouma le lendemain à 10h45. Et finalement le pilote a eu l’autorisation d’atterrir. Et quelques minutes après, nous étions partis. Au fond de moi, je riais parce que j’étais convaincu qu’il allait se passer quelque chose de bien.
Toujours le bien;  Ce sentiment, aujourd’hui rare sur des engagements planétaires de ce genre qui font de Jean Louis Borloo un éclairé en  portant cette mission qui se trouve être la clef du développement de l’Afrique, c’est à dire son autonomie énergétique.Celle-ci ne peut politiquement qu’ être l’affaire des africains eux-mêmes , et Jean Louis Borloo ne manque pas de préciser « Cette initiative est une initiative africaine. Ce n’est pas la nôtre. Cela fait un moment que les dirigeants africains regardent travaillent, prennent des initiatives dans ce sens avec des groupements de plusieurs pays  de la sous région. Il y a par exemple Africa 50 et plusieurs autres initiatives dans ce sens.
Même s’il y a encore un peu de fatalisme, ce projet n’a jusque là pas encore été frappé par le saut du dénigrement. Il y a quelque chose qui se passe.L’engagement de Jean-Louis Borloo  reste la mise en mouvement de  » Énergie pour l’Afrique ». Après c’est une histoire africaine. Néanmoins il ne veut  rien lâcher avant mais ne rien prétendre après.
Firmin Koto