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Une exposition au musée de l’Homme de Paris sur des différents aspects de l’alimentation

Irene COULIBALY | | Gastronomie
600 Ch

«La grande fontaine de chocolat», de Gilles Barbier

L’alimentation, un thème perpétuel au cœur des conversations quotidiennes. A toutes les questions que nous pouvons nous poser s’ajoute : quel est le rôle de l’alimentation dans l’évolution humaine ? ainsi, le musée de l’Homme à Paris tient une exposition dénommée « Je mange donc je suis », pour tenter de répondre à toutes les questions qui tournent autour de notre alimentation et découvrir les aspects biologiques, culturels et écologiques de notre alimentation

Au menu de l’exposition, thèmes de fonds, débats de sociétés et même quelques sujets « surprises sont à déguster.  L’expo « Je mange donc je suis » se fonde directement sur les recherches menées par les scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle qui s’articule sur : Formation du goût, gastro-diplomatie, patrimoines culinaires, modèles agricoles, consommation de viande, OGM, alimentation de nos ancêtres. Les recherches de ce musée couvrent des domaines très variés. « La santé n’est pas le corps de l’exposition, car ce n’est pas le corps des recherches qui sont menées au Musée de l’Homme. » Explique Christophe Lavelle, chercheur au CNRS et commissaire scientifique de l’exposition sur la station Rfi.

Même si la santé alimentaire n’est pas au centre de l’expo, le fruit des travaux des scientifiques du Muséum nous donne différents enjeux de la consommation de certains aliments, dont la viande. Quel est son rôle dans notre évolution ? Et son impact écologique ? Quelles sont les conséquences éthiques, écologiques et sanitaires de la consommation de viande ?

Sur place, l’on peut s’asseoir à la table de l’Élysée, ou échanger avec le docteur Meuh, une vache fictive sur les différents régimes alimentaires. On peut aussi suivre un extrait du film culte L’aile ou la cuisse, ou s’interroger sur les effets de la surconsommation alimentaire devant une réplique de caddie de supermarché haute de près de 3 mètres, œuvre de l’artiste français Lilian Bourgeat. Tout ceci sur une superficie de plus de 600m2 repartis en trois salles. Et plusieurs autres activités sont au menu toujours pour un voyage culinaire et gastronomique.

L’un des objectifs de l’expo est qu’après y avoir fait un tour, le visiteur comprenne l’impact de l’alimentation sur l’anatomie, le patrimoine génétique et les habitudes sociales. Il n’est plus alors consommateur passif, mais peut désormais faire des choix sur son alimentation sous la base de la nourriture intellectuelle qu’il aura consommée.

 

Irène COULIBALY