90 ans de Mandela : Bayété Madiba, le monde te salue
Nelson Mandela est un grand homme du siècle. Et sa vie raisonnablement longue traverse l’histoire de l’Afrique du sud, et du monde. Depuis le régime honni et maudit de l’apartheid en passant la lutte contre le SIDA jusqu’à son rôle de médiateur dans le règlement des conflits africains ne peut que susciter l’admiration et le respect pour celui qui a fêté au mois de juillet 2008 ses 90 ans. Et le monde ne peut que dire Bayété Mandela, ô Bayété Madiba.
Incontestablement, c’est un grand homme. Nelson Mandela qui a fêté ses 90ans vendredi 18juillet dernier laissera à la postérité l’image d’un homme profondément humain, droit, engagé pour des causes dont la noblesse et la justesse sont partagées par la terre entière. Et, les hommages sont venus de partout dans le monde pour souhaiter un joyeux anniversaire à l’ancien président sud-africain et ils couvraient l’éventail du spectre du monde politique. Et témoignent de sa grande popularité dans le monde. Alors, « Bayété Madiba ô Bayété ! »
L’icône de la lutte contre l’apartheid a fêté ses 90 ans et ses 10 ans de mariage avec Graça Machel la veuve de Samora Machel, à Qunu le village du Sud –Est où il a grandi. Fils d’une famille royale Thembu Xhosa, Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le village de Qunu, au bord de la rivière Mbashe au Transkei (Cap-Oriental). Il est prix Nobel de la paix avec Frederik de Klerk en 1993, pour leur combat en faveur de la fin de l’apartheid.
Nelson Mandela qui a passé 27 années de sa vie dans les geôles du régime raciste sud-africain est le fils de Hendry Mphakanyiswa Gadla, chef de tribu Xhosa de Tembu. À l’âge de sept ans, Rolihlahla Mandela devint le premier membre de la famille à suivre une scolarité. C’est un professeur méthodiste qui lui donne le prénom occidental de Nelson.
Son père décède d’une tuberculose alors qu’il n’a que neuf ans, sa mère l’accompagne à Mqhekezweni afin qu’il se fasse élever par un régent qui le considérera comme son propre fils. Selon la coutume Xhosa, il est initié à l’âge de seize ans et poursuit ses études avec succès à la Clarkebury Boarding Institute. Il obtient son certificat scolaire en deux ans (au lieu de trois habituellement).
Homme de paix, homme galant, homme engagé, Nelson Mandela se consacre aussi à la lutte contre le SIDA.
De fait, le 6 janvier 2005, il annonce publiquement le décès de son fils, Makgatho Mandela âgé de 54 ans, des suites du SIDA. Par ce geste, il veut montrer qu’il est temps de briser le tabou qui entoure cette maladie dans de nombreux pays. Il déclare à ce sujet : « Nous ne devons pas dissimuler la cause de la mort des membres de nos familles, que nous respectons, car c’est le seul moyen de pouvoir faire comprendre à la population que le Sida est une maladie ordinaire. C’est pourquoi nous vous avons aujourd’hui fait venir pour annoncer que mon fils était mort du SIDA ».
Homme du monde, il est aussi l’inspirateur des artistes et surtout des musiciens. Ainsi, Johnny Clegg lui a dédié sa chanson Asimbonanga, le groupe Simple Minds sa chanson Mandela Day, Juan Luis Guerra, le plus populaire des chanteur de la scène hispanophone lui a consacré sa chanson Carta de amor s’écrie « Libérez Mandela ». Récemment encore avant les festivités pour son anniversaire, plusieurs personnalités du show-biz et du cinéma ont rendu hommage au matricule 46664 à Londres à l’occasion d’un concert géant pour son combat en faveur de la l’Afrique et contre le SIDA.