Mukuasa Ngoyi Joachin (Député provincial en Suède) « En Afrique, le vote du peuple n’est accepté que s’il répond aux intérêts de l’occident »
Mukuasa Ngoyi Joachin est un symbole de l’intégration bien réussie en Europe. Député provincial à Stockholm Nord, il occupe pas mal de postes importants dans cette royauté élargie à l’Europe. Après un exil forcé en 1990, il a su donner un sens à sa vie de réfugier politique. Aujourd’hui, il jette un regard critique sur la vie politique de sa terre natale le Congo, après les dernières élections présidentielles.
Vous venez d’être député provincial à Stockholm Nord. Vous êtes aussi représentant de l’UDPS auprès du Royaume de Suède et au Danemark. Vous êtes encore consultant Européen FES, la filière Européenne Scandinave et membre du comité directeur du parti social démocrate Suédois. Qui est réellement Mukuassa Ngoyi Joachim ?
Mukuasa Ngoyi Joackim est avant tout un citoyen Congolais, africain mais aussi européen. Agé de 43 ans et résidant en Suède depuis 1990. C’est en cette année-là que j’ai quitté mon pays, RD-Congo, ex-Zaire, après les massacres des étudiants survenus sur le campus universitaire de Lubumbashi où j’étais étudiant finaliste en 2éme licence à la faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives, au Département des Relations Internationales. Ayant été victime de ces massacres tant décriés par le monde, et étudiant actif en politique et très recherché par les services secrets du régime Mobutu sur les cités universitaires à Lubumbashi, je n’aurai la vie sauve que grâce à l’intervention rapide du Consul général de Belgique à Lubumbashi. Je suis arrivé en Suède suite à ces événements malheureux sous la protection et la couverture de Nations-Unies pour échapper à la poursuite du régime du président Mobutu Sésse Séko.
Avant de revenir à vos fonctions en Suède analysons ensemble la situation politique au Congo. Primo, les dernières élections présidentielles au Congo…
Merci pour cette question. Car, c’est une question importante même si elle n est pas aujourd’hui d’actualité. Mais tout de même elle reste une grande question politique, la question du moment au Congo. Les élections en République Démocratique du Congo ont été organisées et financées entièrement par la communauté internationale. Tous les observateurs avertis savent que ces élections ont été organisées dans le seul but de légitimer le pouvoir de Joseph Kabila, de son vrai nom Hypolite Kanambe. Ce type est un Rwandais. Ainsi, dès le départ, tout le monde savait que Joseph Kabila devrait être proclamé président élu démocratiquement en RD-Congo. Quelque en soient les résultats. Les signes étaient prévisibles et ceux-ci n’ont pas trompé. Tout le monde savait aussi que Joseph Kabila devrait l’emporter avec 110% de voix, ceci, non pas parce que Joseph est plus populaire au Congo par rapport à ses concurrents, mais tout simplement parce qu’il est « le candidat » de l’Occident. Joseph Kabila est un agent double, un homme très dangereux pour l’intégrité et la souveraineté du Congo. Il est le garant des intérêts de la mafia Occidentale. Ainsi, devait être imposé à la tête du Congo un inconnu et Congolais fabriqué de toutes pièces pour les besoins de la cause, c’est-à-dire occuper le Congo et le piller de ses diverses richesses naturelles. Tout le reste n’est en réalité qu’une manœuvre pour distraire la galerie. Voilà la réalité. Il faut en outre, souligner que 24 millions des Congolais sont allés voter alors que 40 millions ont été exclus de ce processus où les Rwandais, les Angolais, les Burundais et autres ont été enrôlés et ont voté massivement pour le compte du jeune Tutsi devenu président de la république au Congo.
Le peuple Congolais avait un seul espoir à ces élections, l’espoir, c’ést Monsieur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, Président National de l’UDPS. Quand bien même ce dernier et son parti UDPS ont été exclus de ce processus par la main cachée de la fameuse « communauté internationale », le peuple Congolais, lui, devant cette situation est resté confiant à Etienne Tshisekedi.
Mais se trouvant confronté à l’exclusion de l’UDPS et de son président Etienne Tshisekedi, le choix est tombé sur Jean Pierre Bemba. Préférant voter pour un Congolais au détriment d’un agent double et un imposteur Rwando-Tanzanien dénommé Hypolite Kanambe alias Joesph Kabila.
Y a-il des preuves palpables que des mains occultes ont troupatouillées en faveur du poulain de Desire Kabila pour servir les intérêts des « grandes » nations ?
Je vous ai envoyé un document ultra-confidentiel, venant de la Commission Électorale Indépendante (CEI), un document authentique. Celui-ci était adressé aux représentants de l’Union Européenne et ceux des Nations-Unies (ONU ) afin que ces derniers approuvent les résultats conçus et montés en faveur du candidat Joseph Kabila. Ce document a été rédigé le 24 octobre 2006, soit 5 jours avant la tenue officielle du 2éme tour de la présidentielle au Congo-Kinshasa prévue en la date du samedi 29 octobre 2006. Au clair, la commission électorale indépendante avait déjà, sous la dictée de la communauté internationale, choisi le vainqueur de cette mascarade électorale en RD-Congo.
Vous n’avez qu’à regarder la différence entre les résultats publiés dans le document Ultra confidentiel (Joseph Kabila 57,79% et Jean Bemba 42,21% de voix), et ceux annoncés officiellement (Joseph Kabila 58,% et Jean Bemba 41,95% de voix ) : vous remarquerez ainsi une coïncidence surprenante, c’est le fait que les résultats officiels et ultra Confidentiels soient presque identiques. La commission électorale indépendante n’a fait que confirmer ce qui était ultra-confidentiel, adressé et approuvés par nos colons. Il faut remarquer que chez nous en Afrique, le vote du peuple n’est considéré que si celui-ci répond aux intérêts de l’occident. Ce sont eux qui votent et décident à la place des africains si… Donc le geste posé par le peuple Congolais en allant voter aveuglement, et sans tenir compte de la position prise par la fille aînée de l’opposition Congolaise, n’a fait que réjouir cette fameuse communauté internationale qui ne cherchait dans cette démarche que les images en couleur pour justifier la mascarade. Les Africains doivent comprendre cela et agir en conséquence.
Quel aurait été le choix des Congolais, selon vous, si l’élection avait été libre, inclusive et transparente ?
Le peuple Congolais avait un seul espoir à ces élections, l’espoir c’est Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, Président de l’UDPS. Quand bien même ce dernier et son parti UDPS ont été exclus de ce processus par la main cachée de la fameuse communauté internationale, le peuple Congolais, lui, devant cette situation est resté confiant à Etienne Tshisekedi. Mais à cause de cette exclusion de l’UDPS et de son président Etienne Tshisekedi, le choix s’est déporté massivement sur Jean Pierre Bemba.
N’est-ce pas pour vous une manière de donner de la contenance au vieux parti jugé aujourd’hui depassé ? Je veux parler de l’UDPS d’Etienne TSHISEKEDI. Celui dont vous vous réclamez depuis la clandestinité dans les couloirs des universités du Congo ?
Au Congo, lorsque l’on parle de l’UDPS, on dit que c’est un « patrimoine national » et lorsqu’on parle d’Etienne TSHISEKEDI, on dit de lui qu’il est le « Moïse » du peuple Congolais, un sauveur « un héros national ». Cela veut dire, que l’UDPS, c’est l’âme et le cœur des Congolais, c’est une organisation qui a cessé d’être parti politique mais plutôt un patrimoine national Congolais. Ce parti vivra à jamais et les idées défendues par Etienne TSHISEKEDI Wa Mulumba resteront toujours présentes dans la mémoire du peuple Congolais. La lutte de TSHISEKEDI est une lutte noble, une lutte pour redonner au Congo et aux Congolais leur dignité longtemps bafouée, une lutte contre la chosification du peuple Congolais, tout ceci pour que les richesses naturelles du pays profitent à ce peuple et non pas aux Occidentaux qui viennent chez nous, nous imposer un président de la République qui n’a même pas un certificat de l’école primaire. L’UDPS va redonner l’espoir de vivre et la dignité et le progrès social au peuple Congolais. Etienne Tshisekedi est un homme politique averti qui lutte pour l’instauration d’un État de droit en RD-Congo. Et c’est pour cette raison qu’il fait front à ceux-là même qui cherchent à maintenir le peuple du Congo dans un état d’esclavage en plein 21 éme siècle .
Vous avancez souvent que kabila fils est un fils adoptif de Joseph Desiré, lequel serait aussi ancien chauffeur de taxi au Rwanda, vous en avez les preuves ?
Je suis en possession d’un DVD lancé, il y a quelques semaines par le fils biologique de Laurent Désiré Kabila, Taribu Kabila. Selon les déclarations de ce dernier, l’actuel président de la république du Congo est un sujet Rwandais à 100%. Il est arrivé pour la toute première fois sur le sol Congolais en 1996, dans les valises de la rébellion Rwando-Ougandaise contre le régime du président Mobutu Sese Seko. De son vrai nom, Hypolite KANAMBE, ce dernier est né d’un père Rwandais dénommé Christopher KANAMBE, et d’une mère Rwandaise qui répond au nom de Marceline KATEREBE, qui vit actuellement à Kampala en Ouganda. Mais l’actuel président de la république du Congo se réserve catégoriquement de parler de sa mère et de la présenter officiellement comme celle lui ayant donné la vie.
En faisant une lecture minutieuse de ce document, nous apprenons qu’à la mort de Christopher KANAMBE, père biologique de Hypolite alias Joseph Kabila, Laurent Désiré Kabila, alors réfugié en Tanzanie, rencontre et épouse la mère de l’actuel président de la république. Laurent Désiré Kabila accepte d’adopter le fils de sa nouvelle compagne et le rebaptise en l’appelant désormais Joseph Kabila. Donc, si le vrai fils biologique de Laurent Désiré Kabila déclare et confirme que Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila n’est pas son frère biologique, ce n’est pas à moi, personne extérieure à cette famille qui dirait le contraire. Je ne connais pas ce taximan, et je peux vous rassurer que je ne suis jamais monté à bord de son véhicule à Dar Es-Salaam. Je suis né et j’ai grandi au Congo. J’y ai passé toute mon enfance.
En quoi Jean Pierre Bemba peut-il être, comme vous semblez le dire, l’homme de la situation actuellement au Congo ?
Je dois confirmer que la mascarade électorale organisée au Congo pour légitimer le pouvoir de Joseph Kabila a révélé un secret très curieux : Kabila a été rejeté par l’ensemble de la population Congolaise et ne s’en est sorti en réalité qu’avec moins de 30% des suffrages selon des sources sérieuses en Scandinavie et au sein de la filière Européenne où je travaille. Bemba a gagné l’élection présidentielle du 29 octobre dernier avec plus de 60 % de voix. Kabila, ainsi que ses complices de la communauté internationale, ne seront pas surpris par mes propos. La victoire du peuple Congolais vient de lui être volé de force. Ce Tutsi Rwandais ne sera jamais accepté par les vrais Congolais comme leur président et il n’y a aucun vrai Congolais rencontré qui est fier de lui. Je pense que si j’étais à sa place, je devrais tout simplement partir car maintenant, il dirige contre la volonté du peuple et donc par défiance….
Pendant cette lutte acharnée contre le pouvoir de Mobutu, vous vous retrouviez réfugier politique en Suède. Il a dû se passer beaucoup de choses entre temps ?
Effectivement, mais je n’ai jamais été loin de tout ce qui se passe au Congo. Je suis un homme politique et en tant que tel, je suis la situation de très près. Je ne suis pas un observateur politique, mais un acteur pour la dignité et le développement du Congo. Après six ans d’exil politique en Scandinavie, le président Mobutu a été obligé de quitter le pouvoir et le pays en même temps, et Kabila père s’est installé au pouvoir en s’auto- proclamant président de la république. Deux ans après, celui-ci est abattu dans son palais présidentiel par son propre garde du corps. Après sa mort, c’est son soi-disant fils adoptif Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila qui se proclame à son tour président de la république, avec la complicité des Belges et Français. À son arrivée au pouvoir, ce Monsieur ne savait même pas dire bonjour en français ! Tout lui était dicté. Ce fut la grande humiliation que le peuple de Congo-Kinshasa n’ait jamais connu.
Vous semblez avoir réussi votre intégration au sein de la société Suédoise. Comment cela a-t-il été possible ?
C’est d’abord le travail et l’engagement. Je suis noir et africain. En tant que tel, pour mériter la confiance et le respect de l’homme blanc et surtout des Suédois, il faut marquer la différence et travailler bien et 10 fois mieux que les collègues blancs.
Je dois me permettre d’affirmer que j’ai réussi à mériter de la confiance et du respect dans cette société et sans doute par le travail et l’engagement dans tout ce que j’entreprends. Que ce soit au niveau de la politique ou au niveau professionnel. Il m’a fallu prendre mon temps, un temps nécessaire pour m’intégrer dans la société. Mais ici, l’intégration dans une société comme celle-ci est d’abord marquée par l’apprentissage de la langue Suédoise, bien que celle-ci demande beaucoup d’effort et de temps. Pour cela, je devais aller à l’école des langues où il était question d’apprendre et de maîtriser non seulement la langue Suédoise mais aussi d’approfondire la langue anglaise. La connaissance parfaite de ces deux langues est une condition sine qua non pour faire toute carrière ou encore les études universitaires en Suède.
L’apprentissage de ces deux langues peut prendre énormément du temps, mais c’est un temps nécessaire car il a fallu passer par là pour me voir aujourd’hui achever mes études et obtenir une licence en Économie Internationale et une spécialisation en droit international public. Après ces études, étant homme politique, je me suis fait membre du parti Social Démocrate Suédois, et je suis resté fidèle à ce parti depuis plus de 10 ans.
Je dois signaler que le parti Social Démocrate Suédois, c’est le plus grand parti politique en Suède, un peu comme l’UDPS au Congo. Ma position au sein de ce parti m’a permis de nouer beaucoup de contacts, et cela m’a permis d’aller vite jusqu’au stade où je me trouve aujourd’hui. Mais il faut également signaler que ces contacts politiques en Scandinavie ont beaucoup profité pour la cause de notre lutte au sein de l’UDPS, donc contre la dictature dans toutes ses formes en RD-Congo.
Comment vous sentez-vous dans votre fonction de député provincial, en tant que jeune africain, évoluant dans milieu des plus perfectionnistes au monde ?
Je dois avouer que faire la politique en Europe du Nord et avec le peuple Suédois en particulier, c’est une expérience énorme. Je dirai même que c’est une école politique pour moi en tant qu’africain. J’ai beaucoup appris, c’est franchement la meilleure des choses qui me soit arrivée car cela m’a permis de m’ouvrir plus en politique, et de me faire utile à la société Suédoise mais aussi me faire plus utile pour l’intérêt du peuple Congolais à travers
l’UDPS. J’ai appris ce que c’est qu’aimer son pays, aimer son peuple et travailler pour son pays. En tant qu’africain, je me suis toujours battu pour que l’Afrique et les Africains retrouvent leur indépendance et leur souveraineté totales. J’ai toujours plaidé pour le respect des peuples d’Afrique contre un esprit néocolonialiste et affairiste que certains occidentaux trouvent pour justifier et masquer leurs relations avec l’Afrique.
Dans les pays Européens du nord, soit en Scandinavie, cet esprit affairiste et néocolonialiste est absent. Il est considéré ici comme étant un acte sauvage et inhumaine, une honte d’une nation contre une autre, tandis qu’au centre de l’Europe, les Français Belges et autres se font passer pour les champions, toutes catégories confondues, de cette politique esclavagiste et honteuse au 21éme siècle, allant jusqu’à imposer aux Africains tel ou tel autre dirigeant à la tête de leur pays.
Pour moi, en tant que fils de l’Afrique, ma position au sein de cette institution Européenne me permet surtout de lutter contre cet esprit dépassé et honteux venant des nations qui devraient normalement servir de leçons, et de modèle sur le plan politique et sur le plan humain. Cette lutte contre l’humiliation des Africains et de l’Afrique ne peut s’achever que par la victoire de la justice et le droit au peuple meurtri. La lutte doit continuer et ensemble avec tous les amis d’Europe du Nord, nous vaincrons.
Comment l’Afrique peut-elle aujourd’hui se sortir de ces nombreuses crises ?
Pour sortir de la crise politique en RD-Congo et dans d’autres pays africains, je ne peux que demander aux Africains et Congolais, en particulier, d’être déterminés, de se réveiller et d’être vigilants contre toutes sortes de complots extérieurs. Mais aussi d’être surtout unis car il est difficile pour les africains de s’aimer et de s’unir pour la cause nationale, cette notion est très mal cultivée en Afrique.
Les Africains doivent apprendre à cultiver le nationalisme, le patriotisme et c’est pour cela que les occidentaux ont réussi chez eux. Mais, curieusement, quand ces derniers arrivent chez nous, ils deviennent allergiques aux nationalistes africains, ils cherchent à les déstabiliser et à les instrumentaliser. Parfois même à les éliminer pour trouver une voie libre de piller les richesses naturelles de leurs pays. Tel est le cas de Patrice Emery Lumumba, celui de Laurent Désiré Kabila, de Gbagbo en Côte d’Ivoire où la guerre a éclaté contre un président démocratiquement élu.
Je vis en Suède depuis plus de 15 ans, une société hautement développée, je ne peux que prodiguer des conseils aux Africains, en leur demandant de se réveiller et de se mettre ensemble pour construire, de se mettre contre les multinationales occidentales qui cherchent toujours à piller l’Afrique. Les Français, les Belges et les Américains viennent en Afrique pour se moquer de nous. Ils font de la manipulation et parfois montent des fausses guerres pour diviser les Africains, les affaiblir afin de les piller. Voilà ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Un pays qui a librement choisi son président de la république, mais aujourd’hui la Côte d’Ivoire est divisée par la guerre. De cette guerre inutile, qui gagne et qui perd ? L’Afrique et les Africains doivent rester vigilants.
Les Blancs doivent cesser de voler les richesses de l’Afrique en laissant les Africains mourir de faim pour ainsi aller construire. chez eux. Il faut que l’Afrique se réveille de son sommeil.
Pour la première fois de l’histoire de ce pays et même en Europe, une jeune africaine est membre du gouvernement suédois. Même si elle est issue de l’Alliance, le parti qui vous a battu aux élections présidentielles, cela ne doit tout de même pas vous privez d’un petit commentaire.
Bien sûr qu’ils nous ont battu aux élections du 17 septembre dernier, nous avons depuis lors commencé le travail d’opposition et c’est la raison pour laquelle vous avez vu les scandales, sur les ministres de ce bloc, qui est entrain de se défaire lui-même. Suite à notre travail d’opposition, déjà trois ministres ont démissionné et deux peuvent suivre d’un moment à l’autre… Donc nous faisons du bon travail. Notre politique de la sociale démocratie est une politique plus humaine basée sur les principes de respect des droits humains, le progrès social et la solidarité entre les classes. Le gouvernement de droite actuel en Suède a pour priorité, la réduction de taxes sur l’impôt, et la lutte contre le chômage. Mais n’oubliez pas que ce chômage nous l’avons laissé réduit à 4% par notre gouvernement Social démocrate. Maintenant, le défis qui doit nous être prouvé, c’est celui de ramener le chômage par ce gouvernement à 1% soit à 0 %. Quant à la sœur Congolaise qui est devenue ministre à l’intégration, je ne peux que lui souhaiter une bonne chance. Elle est intelligente et mérite d’être à cette place mais, comme tout le monde le sait, elle est dans un bloc de droite et donc un bloc d’opposition à notre politique. Ainsi, quoique nous venons tous du Congo-Kinshasa, nous avons des idées politiques et des projets de société opposés, elle défend la classe et nous, nous défendons les classes. Nous nous rencontrons rarement, mais si vous avez l’occasion de la rencontrer, veuillez lui poser la question de savoir si elle paye la licence sur la TV ? Sinon, je risque de demander sa démission…