Diaspora aux États-Unis : Six (6) pays africains épargnés par Trump

De gauche à droite, le président en exercice de l’Union Africaine et le président des Etats Unis
Trump compte-t-il faire bonne figure après les récentes injures proférées à l’endroit des pays africains ? Washington a décidé de lever l’interdiction d’entrée sur le territoire américain qui ciblait les réfugiés originaires de 11 pays, décrétée par le président Trump en octobre dernier.
Le département de la sécurité intérieur ( DHS ) s’est chargé de rendre publique la décision de Washington. Les pays n’ont pas été nommément identifiés. Cependant, sur la base de certains indices glissés par le DHS, six pays africains seraient concernés par la mesure. Il s’agit de la Libye, l’Égypte, le Mali, la Somalie, le Soudan et son cousin du Sud. Les autres nations concernées par cette interdiction pourraient être l’Irak, le Yémen, l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord.
Une bonne nouvelle pour les communautés victimes dans ces pays minés par la guerre et autres violences quotidiennes. Toutefois, il convient de rester un peu moins enthousiaste. Le DHS annonce le durcissement des conditions d’acquisition de la qualité de réfugié. Il entend renforcer les vérifications de demandes d’asiles ainsi que les critères de sélection des réfugiés, et actualiser régulièrement la liste des pays à haut risque. L’administration Trump compte n’admettre que 45 000 réfugiés cette année contre 53 000 en 2017.
Des mesures subséquentes à la volonté de l’actuel président américain qui ne cesse de rappeler dans ses discours qu’il défend qu’il défend en priorité l’intérêt de son peuple. N’en déplaise aux autres États qui sont en droit d’en faire de même en pacifiant leur territoire.
Saxum