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Les jeudis de l’UJOCCI : « Ni fumeur ni alcoolique », Safarel Obiang s’est confié à une trentaine de journalistes culturels

Arsene DOUBLE | | Libre tribune

Safarel Obiang face aux journalistes culturels. © Innocent KONAN

Pour son tout premier numéro, “Les jeudis de l’Ujocci” a reçu, comme invité de marque, la star du Couper-décaler Safarel Obiang, Primud d’or 2019 sous le thème « Couper-décaler, les concepts répondent-ils aux attentes des mélomanes ? ». Face à une trentaine de journalistes, l’artiste âgé de 31 ans a révélé, dans la soirée du jeudi 27 février, qu’il n’est ni fumeur ni alcoolique, contrairement à ce que certaines personnes pensent de lui. Son inspiration ne provient aucunement d’un stupéfiant, « mais de Dieu ».

Les apparences sont trompeuses, Safarel Obiang n’est ni fumeur ni alcoolique. « Safarel ne boit pas, il ne fume pas, même la cigarette », déclare Safarel, répondant à une présentatrice de NTV curieuse de savoir sa véritable source d’inspiration. Et de poursuivre : « Moi, mon inspiration vient de Dieu ». Pour preuve, l’artiste se fait appeler “Coup de poing de Jésus ”, “le Vatican”, “le Psaume 23” “le Feu du Saint Esprit”. Avec de tels surnoms, « si tu n’as pas peur de Dieu, tu ne peux pas fumer et boire n’importe comment », souligne Goore Bastien Junior, de son vrai nom.

Safarel Obiang, loin d’être un drogué, se pose comme un grand bosseur.  « Je ne fume pas de la drogue. Je ne bois pas. Mes yeux que vous voyez rouges là n’ont rien à avoir avec la drogue. Je ne dors pas à cause du travail. Je suis un gros bosseur. Et c’est connu de tous. Je me réveille à 21h ou 22h, c’est là qu’il fait jour chez moi. », assure-t-il.

L’échange d’une durée de 2 h entre Safarel Obiang et le parterre de journalistes s’est déroulé sous le thème « Couper-décaler, les concepts répondent-ils aux attentes des mélomanes ? ». Le thème a été abordé suivant cinq tableaux, à savoir “Couper-décaler et concepts, le regard de l’artiste”, “la vie professionnelle de Safarel Obiang”, “Safarel et les acteurs du Couper-décaler”, “les perspectives de sa carrière” et “Safarel, côté jardin” (sa vie privée).

Dans une ambiance bon enfant, Safeking s’est prêté au jeu de questions des journalistes. Il s’est prononcé sur plusieurs questions, dont son titre controversé et censuré “Ahoco”, ses relations à la fois avec les précurseurs du Couper-décaler et ses contemporains, qui selon lui sont bonnes, sa vie de couple, les hauts et les bas de sa carrière d’artiste couper-décaler, etc.

‘’Les jeudis de l’UJOCCI’’, se veut être, selon le président des journalistes culturels de Côte d’Ivoire Philip Kla, une tribune pour les acteurs culturels ivoiriens et/ou internationaux. L’UJOCCI cherche, par cette initiative, à être au parfum de toute l’actualité culturelle en Côte d’Ivoire et se pose comme un acteur clé dans le développement, la promotion et la valorisation des acteurs culturels.

 

Arsène DOUBLE