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2ème édition du festival international « Babi Slam » : Abidjan reçoit plusieurs slameurs africains et européens

Innocent KONAN | | Evènements

Source photo : topvisages.net

Abidjan a abrité du jeudi 5 au samedi 7 avril 2018, la deuxième édition du Festival International du Slam mettant en vedette une vingtaine de slameurs venus de 13 pays de l’Afrique et de l’Europe.

Le terrorisme, les violences faites aux femmes et les crimes rituels sont autant de sujets abordés sur scène durant la grande nuit du slam du festival international « Babi Slam ».

Initié par le collectif « Au nom du slam » en partenariat avec l’institut Goethe, l’institut français, les éditions Eburnie et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ce festival en plus d’être un spectacle est une plate-forme de partage, d’échanges, de connaissances et de rencontres de tous les adeptes de cette forme d’art du récit lié à la performance scénique et poétique qu’est le slam.

Il a été meublé par de nombreuses activités, en l’occurrence, la conférence inaugurale tenue jeudi à l’institut Goethe dont les échanges ont porté sur l’immigration clandestine, un spectacle dénommé « la nuit du Slam » qui a eu lieu le vendredi à l’institut français au Plateau, et marqué par les prestations de la crème des slameurs du pays. La clôture du festival a eu lieu à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody où la liberté a été donnée à toutes personnes voulant déclamer un poème, de s’exprimer.

Les slameurs tels que Bee Joe, Aka Joel, Sir Black, Wangele, Lyne Des Mots, Fatenn, Bazaré et bien d’autres ont su agencer des vers pour sacraliser la vie humaine. Ils étaient porteurs de messages poignants.

« J’ai des étoiles dans les yeux, et du soleil dans le cœur. Je ne trouve pas de mot à la hauteur des slams que je viens d’écouter. C’était simplement magique », a confié Akim Doubia, un spectateur.

Quant Georges Kaya, l’une des spectatrices du festival, elle se prononce en ces termes : « j’ai beaucoup apprécié le spectacle des slameurs, car j’ai ressenti une émotion nouvelle. »

Selon Josep Baffou, Commissaire du festival « Babi Slam » le but du Slam est de partager, former, éduquer et surtout encourager et permettre aux jeunes de s’exprimer « .

 

Innocent KONAN