Suivez Nous

Tragédie à Nîmes : Un enfant de 10 ans tué dans une Fusillade au cœur du quartier Pissevin

Alexandre Martin | | Société

Une nuit funeste à Nîmes a été le théâtre d’une tragédie déchirante alors qu’un jeune garçon de 10 ans a été emporté dans une fusillade brutale au sein du quartier Pissevin, en proie aux tourbillons des trafics de stupéfiants. Le drame s’est déroulé lundi 21 août dans la soirée, laissant la communauté sous le choc et en quête de réponses. Les rues de Pissevin ont été ensanglantées par trois coups de feu meurtriers qui ont visé le véhicule transportant l’enfant, ébranlant une fois de plus les fondations de ce quartier bouleversé par la violence.

L’innocence de l’enfance a été brisée par cette nuit sombre. Lundi soir, Nîmes a perdu un jeune esprit, un enfant de 10 ans pris au piège d’une réalité impitoyable. Ce quartier populaire de Pissevin, gangrené par les labyrinthes des trafics illicites, a été le témoin silencieux de cette tragédie insensée. Les autorités sont en alerte, avec le ou les responsables de cette fusillade en fuite, laissant une communauté endeuillée en quête de justice.

« Au cœur d’échanges de tirs qui ont éclaté dans les méandres de Pissevin, à l’ouest de Nîmes, un ange de 10 ans s’est envolé cette nuit. Un homme a également été blessé par balles, mais ses jours ne seraient plus en péril », a partagé la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué poignant ce mardi matin, annonçant qu’une communication ultérieure apporterait de plus amples informations.

Les détails sombres émergent peu à peu. Le jeune garçon se trouvait à l’arrière d’un véhicule visé par des tirs meurtriers, alors que les ténèbres enveloppaient les rues de Pissevin aux environs de 23h30. Évacué d’urgence vers le CHU de Nîmes, son voyage s’est malheureusement achevé dans une tristesse inimaginable. Son oncle, le conducteur du véhicule, a été blessé dans l’attaque, tandis qu’un autre enfant, à l’arrière, a miraculeusement échappé aux balles meurtrières.

La terreur et la violence sont devenues malheureusement familières dans les rues de Pissevin. C’est le même quartier qui avait été le théâtre d’une autre fusillade en janvier, coûtant la vie à un homme de 39 ans, un autre épisode de cette triste saga alimentée par les trafics de drogue. Les statistiques peignent un tableau effrayant : huit vies perdues dans 15 règlements de compte à Nîmes en 2020, trois autres en 2021. Pissevin, le Chemin Bas et le Mas de Mingue, ces quartiers en périphérie de Nîmes, construits en barres d’immeubles et en tours, sont devenus des noms liés à la violence et à la douleur.

Ces rues autrefois vibrantes d’espoir ont été envahies par des actes d’une nature impitoyable. Les esprits frappés par la cupidité et le narcobanditisme se livrent à des affrontements sanglants, laissant des familles brisées et des communautés en deuil. Nîmes, jadis connue pour sa beauté historique, est maintenant associée à un sombre marché de la drogue. Des armes meurtrières circulent entre des mains trop jeunes, transformant les ruelles en champs de bataille et transformant la ville en plaque tournante du trafic.

Pissevin, Chemin Bas et Mas de Mingue, ces quartiers qui ont vu le jour dans les années 60 pour accueillir les âmes en quête d’une vie meilleure, se retrouvent désormais pris au piège d’indicateurs socio-économiques alarmants.

La pauvreté y sévit à hauteur de 70 %, le chômage frappe avec force. Mais au-delà des statistiques, c’est la perte de vies innocentes qui résonne le plus fort, une réalité douloureuse qui exige un changement, une lueur d’espoir dans les ténèbres qui ont englouti ces rues autrefois pleines de promesses.

Alexandre Martin

Mots-clefs : , , , , , , , , ,