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Kenya : Brûlée vive par son compagnon, la marathonienne Rebecca Cheptegei meurt à l’âge de 33 ans

Issa Kone | | Sport
Rebecca Cheptegei
Rebecca Cheptegei, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. — © IMAGO/Gladys Chai von der Laage / IMAGO/Chai v.d. Laage

Le monde de l’athlétisme est en deuil après la mort tragique de Rebecca Cheptegei, marathonienne ougandaise, brûlée vive par son compagnon. Décédée jeudi matin dans l’ouest du Kenya des suites de ses graves blessures, la jeune athlète a succombé quatre jours après cette attaque brutale, laissant derrière elle une famille et une communauté sportive sous le choc.

Un féminicide qui bouleverse la communauté sportive

Selon les autorités, son compagnon, Dickson Ndiema Marangach, a attendu son retour de l’église pour commettre cet acte barbare. Sous les yeux des enfants de Rebecca, il l’a arrosée d’essence avant d’y mettre le feu.

Brûlée à plus de 80%, Rebecca a été immédiatement prise en charge à l’hôpital Moi Teaching and Referral, mais ses blessures étaient trop sévères pour espérer un rétablissement. Cet acte de violence insensé a choqué à la fois le Kenya et l’Ouganda, où des voix se sont levées pour dénoncer les féminicides et la violence contre les femmes.

L’ombre de la violence sexiste dans le sport

Cette tragédie n’est pas un cas isolé dans le monde de l’athlétisme. La mort de Rebecca rappelle celle d’Agnes Tirop, une autre étoile montante du sport kényan, poignardée par son mari en 2021.

Depuis, plusieurs associations, comme Tirop’s Angels et Usikimye, militent activement contre la violence faite aux femmes.

Le décès de Rebecca Cheptegei est un nouvel appel à l’action pour protéger les femmes victimes de violences et mettre fin à ces féminicides dévastateurs.

Issa Koné

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