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Le Québec sous l’ombre lunaire : une éclipse partielle du Soleil ce samedi

Alexandre Martin | | Société
Eclipse Partielle Soleil Visualisation

Alors que le Québec et les provinces atlantiques se préparent à un nouveau rendez-vous céleste, la Lune offrira un spectacle rare ce samedi matin : une éclipse partielle du Soleil. Un an après l’éclipse totale du 8 avril 2024, ce phénomène rappelle que le ballet cosmique continue, même à l’aube.

Une danse cosmique à ne pas manquer (mais avec précaution)

Une éclipse solaire se produit lorsque la Lune s’interpose entre la Terre et le Soleil, projetant son ombre sur notre planète. Cette fois, l’alignement ne sera pas parfait : le disque lunaire ne couvrira qu’une partie du Soleil, créant une éclipse dite partielle. Un spectacle à ne pas prendre à la légère : « Les lunettes filtrantes certifiées ISO 12312-2 sont indispensables pour observer l’événement sans risquer de brûlures rétiniennes », rappelle le Planétarium de Montréal.

Contrairement à l’éclipse totale d’avril 2024, où le Soleil avait été entièrement masqué, cette éclipse partielle promet une lueur matinale intrigante. Mais attention : même à 90 % occulté, le Soleil reste dangereux à observer sans protection adaptée.

Horaires et zones d’observation : où et quand lever les yeux ?

Le phénomène débutera dès 4 h 51 HAE, avant même le lever du Soleil, pour s’achever à 8 h 43. Un timing qui complique l’observation : à Montréal, le maximum d’obscuration (52 %) aura lieu à 6 h 40, soit trois minutes avant le lever du Soleil. Les chanceux de l’est du Québec verront, quant à eux, le Soleil se lever déjà masqué à 68,6 % à Québec, et jusqu’à 90 % dans certaines zones.

  • Montréal : 52 % d’occultation visible dès 6 h 43.
  • Québec : Lever de Soleil à 6 h 30 avec 68,6 % d’éclipse.
  • Est du Québec : Jusqu’à 90 % d’occultation au moment du lever.

La prochaine éclipse solaire totale au Canada est prévue le 22 août 2044. D’ici là, entre deux et cinq éclipses solaires – partielles ou totales – seront observables chaque année depuis la Terre.

Entre poésie céleste et impératifs de sécurité, cette éclipse partielle rappelle la fragilité de notre rapport au cosmos. Un spectacle éphémère à savourer avec prudence… en attendant 2044 et son grand frisson total.

Alexandre Martin

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