VITAL, JE VOUDRAIS BIEN RESSEMBLER A BEYONCE
Dis-nous Vitale, pourquoi te fais-tu appeler la « Beyoncé d’Afrique » ?
Beh, simplement parce que l’artiste Beyoncé est mon idole parmi toutes les artistes américaines, je l’aime bien et j’adore tout ce qu’elle fait. Donc, je voudrais bien lui ressembler.
Te donnes-tu les moyens d’y arriver ?
Oui, par la grâce de Dieu j’essaie de me donner les moyens pour lui ressembler et pourquoi pas être à son niveau (Rires).
Quels sont donc ces moyens là dont tu disposes ?
(Rires). C’est le travail. Je bosse beaucoup et tout le temps. Vous-même vous venez de voir mes danseurs en répétition. Nous commençons toujours autour de 10h les répétitions pour finir à 17h. Je ne baisse donc pas les bras, je mets ma foi en Dieu tout en essayant de m’améliorer au jour le jour pour lui ressembler.
As-tu appris à faire la musique ?
Non, pas du tout ! J’ai appris à faire la musique sur le tas.
Et depuis combien de temps cela dure ?
On va dire que j’ai commencé en 2012. Cela fait donc aujourd’hui 3 ans que je suis dans la musique.
Tu as combien d’album à ton actif ?
J’ai 2 albums et un maxi single de 4 titres.
Ton titre « Goumin Goumin » qui marche fort en ce moment est-il un effet de mode, ou une histoire vécu ?
On va dire les deux. J’ai connu des moments de gros chagrins dans ma vie, vu que je suis très sentimentale. Et puis attendez, tout le monde a connu ces moments-là. Vous ne me direz pas le contraire (Rires). Mais, je peux vous dire que cela forge la personnalité des gens une fois qu’on l’a connue.
Comment l’album se comporte-t-il sur le marché ?
Il se comporte super bien ! Les retours sont très bons.
Là tu nous reviens de Paris pour une tournée, comment cela c’est passé ?
Non, je n’y étais pas pour une tournée. J’étais à Paris pour mes vacances. J’ai pris 2 mois de vacances pour me reposer et profiter pour faire sortir un single là-bas. Chose que j’ai faite dans le Studio Akwaba de Freddy Assogba. Le titre c’est « Laissé tomber », c’est de la rumba avec une coloration coupé-décalé. En featuring sur ce single, je suis avec un artiste de la Guinée-équatoriale. Sur place en France, vu que mes fans me sollicitaient pour des prestations, j’ai aussi répondu à quelques petits spectacles.
Ici également, nous avons suivi la présumée brouille entre Mike Bosso, promoteur de spectacle à Paris et toi. Quand est-il exactement ?
Avec Mike Bosso, je crois que c’est le passé. On ne va pas revenir sur ce sujet. Mais ce que je peux dire sur ce monsieur, c’est qu’aujourd’hui, beaucoup de personnes savent qui il est. Donc, ce n’est pas de la bouche de Vitale que les gens en sauront plus sur lui. J’ai commencé, donc ont continué et je sais encore que d’autres vont terminer. Je n’ai vraiment rien contre lui.
Vous a-t-il oui ou non vendu des visas à hauteur de 3 millions de FCFA ?
Je sais qu’il m’a vendu le visa, mais je ne vous dirai pas à combien il l’a fait. Et, tenez-vous bien, il l’a fait et continue de le faire à plusieurs personnes ce qui est déplorable. L’Ambassade donne normalement le visa aux artistes qui sont confirmés comme nous autre, mais, Mike Le Bosso nous fait du chantage en nous vendant ces visas-là. Si tu ne payes pas, une fois là-bas, il te mène la vie dure. Donc, j’ai été victime et cela n’est pas bon.
Mike Le Bosso réfute tout cela en bloc, le savez-vous ?
Mais écoutez quelqu’un qui vole et même qui est pris la main dans le sac va toujours chercher à se défendre en niant. S’il nie donc les faits, c’est que c’est moi qui suit une menteuse alors…Mais, nous voyons tous sur les réseaux sociaux, il y a plusieurs personnes qui ont expliqué leur vécu avec lui, donc moi je n’ai plus rien à dire sur l’histoire de ce monsieur-là. Actuellement, je pense à ma carrière.
Sur cette tournée en question, tu étais beaucoup complice avec Billy Billy nous a-t-on rapporté. T’a-t-il soufflé un mot sur sa prétendue demande d’asile en Autriche ?
Franchement je n’en sais rien. Billy et moi avons toujours été amis ici au pays. Même le sobriquet Beyoncé, c’est lui-même qui me l’a attribué en disant qu’en me voyant, c’était Beyoncé qu’il voyait (Rires). Là-bas en France, on était encore les meilleurs amis du monde. On se baladait, mais j’avoue qu’il ne m’a rien dit sur son aventure.
En discutant avec toi, nous avons l’impression que tu es une jeune fille sans histoire. Mais, comment se fait-il que ton nom est souvent mêlé à des scandales tels qu’avec Tina Glamour, Bamba Amy Sarah…
Oui, c’est parce que je suis très importante que les gens veulent forcément me nuire et ternir mon image qui ne fait que monter.
Selon toi, pourquoi est-ce qu’on t’en voudrait donc ?
Vous savez, dès qu’on sent que ton étoile va briller, c’est toujours comme cela. Tous les artistes qui sont au sommet de leur art sont passés par là, d’autre même pire que moi. Donc si tu es artiste et qu’on ne parle pas mal de toi, c’est que tu n’es pas important.
Quels sont aujourd’hui tes projets ?
Comme je l’ai dit tantôt, j’ai fait un maxi single de 4 titres, dont « Laissé tomber » qui est un son rumba. Ici, j’ai aussi fait 3 singles comme cela pour faire un coucou à des personnes qui nous encouragent quand nous sommes sur scène, et le morceau phare avec lequel je suis en promo c’est « Quand tu veux, tu peux », un titre arrangé par Dj Kedjevara.
Didier Koré