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Victoires de La Musique 2017 : Imany la voix de la diversité

Innocent Xakre | | Musique
imany

© Guillaume SOUVANT / AFP

C’est aujourd’hui 10 février au Zénith de Paris qu’aura lieu la 32e édition des Victoires de La Musique. Cette grande cérémonie francaise qui récompensera les artistes qui ont marqué l’année précédente attend donc de dévoiler ses secrets dans la soirée du 10 février. C’est donc dans l’ambiance de ces victoires 2017 que votre magazine préféré s’intéresse au profil d’une candidate en lice dans la sélection d’artistes féminines Imany.

Imany car c’est d’elle qu’il s’agit représentera certe la diversité mais avec tout de même de sérieux atouts. Nominée dans la catégorie meilleur artiste féminine, Imany est une jeune femme d’origine comorienne qui a su s’imposer très jeune au tourbillonnant New York. À force de détermination elle a su s’imposer à la scène internationale suite à une reconversion réussie et qui l’a transformée en une femme plus sûre d’elle que jamais.

C’est au sein d’une famille comorienne implantée en France que Nadia Mladjao, future Imany, voit le jour. Dans une fratrie de 10 enfants, la fillette tente de trouver sa place.
L’univers rigoriste de l’école militaire pour jeunes filles où elle fait sa scolarité ne la prédestine pas nécessairement au monde de la représentation. Elle n’en sort pas moins avec quelques atouts qui lui servent pour percer. En plus de la discipline et du souci de la précision, la jeune fille y acquiert aussi quelques rudiments de chants.
A 17 ans, l’adolescente ne sait qu’assez vaguement ce qu’elle veut devenir. En écoutant Whitney Houston, dans ses heures perdues, elle envisage une carrière dans les médias.

Le destin en décide autrement quand les chasseurs de têtes des créateurs de mode la remarquent. A 19 ans, après avoir défilé jusqu’à Milan, elle s’installe à New York.

Dans la ville tourbillonnante où il faut s’imposer pour survivre, Imany ne s’en sort pas toujours avec évidence. Mais son éducation lui a appris à persévérer là où les obstacles se dressent.

Elle quitte le mannequinat sans plus de question et retourne à Paris. Ici, elle se consacre totalement à la musique, composant et écrivant en se laissant guider par ses préférences pour les Tina Turner et autres Marvin Gaye. Elle fait sa percée en suivant des artistes comme Ben l’Oncle Soul et Angie Stone sur leurs tournées.

Imany est fin prête pour le devant de la scène en 2008. En juin de cette année, elle rencontre celui qui va l’aider à réaliser ses rêves. Le producteur Malick N’diaye lui donne l’opportunité de mettre en route un premier EP.

Des touches soul, pop et folk marquent la signature d’une Imany qui s’y connaît également bien en jazz avec un disque certifié de platine.

 

Innocent Xakré