Nouvelle révélation de la chanson au Bénin Le premier album Manuella sur la rampe le 8 mars prochain
La doyenne des chanteuses béninoises, Vivi l’international peut enfin se frotter les mains. Ses arrières sont bien assurés par ses enfants.
Après Marlène Zinsou qui s’est révélée au public depuis quelques années, c’est au tour de sa sœur ainée Manuella de lui emboiter le pas.
De retour de Lyon où elle réside, Manuella est au Bénin depuis quelques jours pour la sortie de son premier album, le 8 mars prochain au restaurant « Le Berlin » à Cotonou.
Emmanuelle de Souza alias Manuella est de retour au Bénin pour la promotion de son tout premier album sorti depuis quelques mois en Europe.
De teint clair, svelte, et de taille impressionnante, elle est à l’opposé de sa mère physiquement. Elle a un physique et un accent, qui la font passer pour une ressortissante de l’Afrique centrale.
A Cotonou, depuis quelques jours pour le lancement de son album, elle entend aller à la conquête du public béninois.
«Tout mon amour », c’est le titre de cet opus de sept morceaux à dominance antillaise. A travers cet album, Manuella convie les mélomanes à prendre part à une ballade romantique à travers les îles caribéennes, les cocotiers et le sable ensoleillé des plages antillaises.
Pour réussir cette ballade, la chanteuse a choisi le zouk comme musique de prédilection et le créole comme langue principale, vecteur de ses messages. Néanmoins, deux morceaux de l’album font un clin d’œil à ses origines du Bénin et du Togo.
Contrairement à Marlène qui a opté pour une musique proche du style de sa mère, Emmanuela a choisi un chemin différent et assez critique. Elle souhaite consacrer sa carrière à la musique zouk, à l’instar de plusieurs autres chanteurs béninois, notamment, Martin Hod, Hervé Kossi, Richard Flash…
Pour la chanteuse, ce choix est motivé par le souci de rendre hommage à une musique qui porte selon elle, les prémices des douleurs des peuples africains victimes d’esclavage.
« Le Zouk n’est pas une musique étrangère » clame-t-elle. « C’est une musique des peuples noires d’Afrique, une musique de revendication et d’appartenance historique et idéologue aux valeurs ancestrales qui caractérisent la race noire.»
Née à Cotonou le 26 mars 1970, c’est à l’âge de dix sept ans qu’Emmanuelle de Souza a quitté le Bénin pour s’installer en France.
Bercée dans son enfance par les mélodies de sa mère, et de bien d’autres artistes comme Sagbohan, Stan Tohon, Nel Oliver… Manuella avait compris que la musique lui était destinée. A Lyon où elle réside, elle s’est laissée aller à sa passion. Sa vocation de faire de la musique était devenue encore plus grande après son passage dans plusieurs groupes de musiques. Les formations musicales, «Kamalogo», «Kango Kango» et les «Trois magie des Antilles» avec lequel elle a enregistré son album, lui ont chacun été d’un grand réconfort dans l’affirmation de ses talents. Marié à son producteur, Alain Seon, de nationalité française, Emmanuela nourri un seul rêve. Celui de devenir la meilleure chanteuse de zouk au Bénin et à l’international.
Comme l’indique son nom, l’album « Tout mon amour », est l’expression d’un énorme sacrifice que l’artiste reconnaît avoir consenti avec beaucoup d’amour pour la réalisation de son opus qui se veut plus tôt optimiste à travers des messages portés par une voix suave.
L’œuvre parle de l’Afrique, d’amour, du pouvoir de l’argent, de la vie