La chanteuse Juste Rabet La Baronne en terre natale
Au détour de son actualité depuis Abidjan en CÔTE D’Ivoire où l’artiste Juste Rabet passe en ce moment ses vacances, elle tient avant tout à rendre hommage à son grand frère Justin Stanislas décédé à PARIS ce 1er juillet. Plongeant sa grande famille, le show-biz africain et ivoirien en particulier, mais la diaspora ivoirienne en Europe dans le deuil.
Heureusement encore que JUSTE RABET a eu l’occasion de passer en privé avec son grand frère quelques moments agréables avant son départ pour l’eau delà. Se souvient-elle.
Avant de renchérir face à la socialisation des journalistes concernant le décès de son grand frère que seule son épouse La Marraine de Clignancourt est la voix la mieux autorisée concernant des détails sur ce deuil. Pour revenir à la carrière musicale et l’actualité de juste Rabet, il faut noter que c’est en 1997 qu’elle fait sa première apparition sur la scène musicale ivoirienne avec son premier album intitulé « Blewele ». Produite par sa consœur du nom de Julie Mabéa, cet album est arrangé par le chanteur Billy Gad.
Issue d’une famille d’artiste et bien entourée par sa productrice et son arrangeur qui sont aussi des artistes, La Baronne comme elle aime se faire appeler n’a pas vraiment de difficulté à se frayer un chemin dans un show-biz ivoirien aussi reluisant des années 90. S’inscrivant dans un registre musical tradi-moderne Juste Rabet, la chansonnière moderne vivant en France depuis 1995 n’a pas de mal à contenter son public.
Une artiste définie
Son 2e album Môgô des môgô arrangé par Bamba Yang sortira dans le box-office en 1999, puis suivrons « Goplou » produit par elle-même et arrangé par David Tayoro en 2010 et enfin un 2020 maxi single avec les titres « La paix » et « Après l’amour c’est toujours l’amour » arrangé par Kakou Honoré dans une auto production.
Son talent et sa carrière musicale, Juste Rabet en vraie Baronne les a toujours exercés en symbiose avec sa profession de cadre de sureté aéroportuaire. Son attitude a toujours renvoyé à la réalité de la vie où il fallait exercer une fonction rémunérée mensuellement pour être à l’abri de toute surprise désagréable.
Pour elle, le succès de la scène ne garantit pas toujours une sécurité financière surtout sous les tropiques. « Tous les artistes ne peuvent pas réalistiquement vivre de ce métier », explique-t-elle. Profitant de cette tribune, elle lance un message fort à une jeunesse attirée par des carrières artistiques et qui se retrouve assez souvent dans la désillusion. « On peut être artiste et avoir un travail normal », lance-t-elle en substance. C’est le lieu de dire que JUSTE RABET se définit désormais comme une artiste influenceuse qui s’assigne dès lors comme mission de sensibiliser les plus jeunes à la vie artistique avec une vraie profession à la clé après des études qualifiantes comme elle l’a fait .
En tant que doyenne, cet acte sera sa contribution auprès de la jeunesse sans compter qu’on devrait très bientôt s’attendre à La Baronne Juste RABET dans une prochaine production musicale pour bientôt.
Firmin KOTO