Joe la conscience un artiste engagé
Son histoire mérite tout de meme d’être contée. Joe la conscience est un chanteur camerounais avec pour particularité d’etre un artiste très engagé en Afrique. Dépuis lors il n’a cesser de faire parler de lui à cause ses prises de position qui lui valent de temps en temps d’être mis au ”chaud” par les autorités de son pays.
Dernièrement il a dû passer un bref séjour à la direction générale de la recherche extérieure (Dgre) du Cameroun pour s’expliquer cette fois sur sa chanson intitulée «Libérez Laurent Gbagbo».
Il aurait été réproché au chanteur d’avoir bénéficié du financement de l’ancienne instance dirrigeante ivoirienne pour la sortie de son album.
Selon l’artiste le gouvernement camerounais aurait trouvé gênant cette chanson qui se distille sur le sol camerounais pendant que le gouvernement lui a decidé de joue la carte de la prudence en évitant de se prononcer officiellement sur la crise en Côte d’Ivoire.
Cette chanson qui selon les autorités comerounaise pourrait exposer le chanteur à de grands risques n’est pas la première du genre chez l’artiste qui a conscience que beaucoup de choses ne tournent pas rond dans son pays.
Déjà en Mars 2008, Joe la conscience avait dejà séjourné à la prison centrale de Yaoundé après une garde à vue de quatre jours au secrétariat d’Etat à la défense. Auteur du titre « Constitution constipée » Joé la conscience en son temps avait entamé une longue marche de Loum au palais de l’unité pour remettre en main propre un mémorandum au chef de l’Etat quand il a été arrêté puis relâché par la police.
Dépuis lors cet artiste engagé,s’ïnspire de la liberté de la presse au Cameroun pour tirer à boulet rouge sur le gouvernement. S’indignant du recul de la liberté de la presse au Camerun Joé la conscience se dit choquer de ce que 20 ans après l’adoption de la loi sur la liberté d’expression et autres libertés qui a consacré la liberté de la presse le Cameroun a fait un pas de géant en arrière en matière de liberté de la presse.
Toujours selon lui, de pays où la liberté de la presse était acquise et enracinée, on est passé à un pays où la presse est permanament en danger et il en veut pour preuve les évènements de février 2008 où plusieurs médias ont subi l’oppression du pouvoir en place. Pour Joe La Conscience, la presse camerounaise subit une répression aveugle du pouvoir qui veut la contrôler. D’où son constat : “ J’ai l’impression de me retrouver en Corée du Nord, en Pologne ou dans l’ex-Urss. Au Cameroun, on peut dire ce qu’on veut, mais il faut aussi s’attendre à être arrêté à tout moment ” avait expliqué dans une interview accordée à un confrère.