Hawa Boussim : « Je ne m’attendais pas à un tel succès »

Le samedi 24 février dernier, Hawa Boussim, la nouvelle égérie de Sony Music section Afrique a donné un spectacle grandeur-nature à l’Institut Français de Ouagadougou.  L’instant d’un spectacle, l’artiste a confirmé tout le bien qu’on disait d’elle devant un public acquis à sa cause. Le temps d’une interview après concert, elle a laissé éclater sa joie.  Suivons ensemble…

Comment te sens-tu après ce premier concert à l’Institut français ?

C’est un sentiment de joie qui m’habite. J’ai constaté par moi-même que le public a effectué le déplacement en grand nombre. Cela me réjouit et démontre que j’occupe une place de choix dans leur cœur du public burkinabé. Je n’en reviens pas !

T’attendais-tu à cet accueil ?

Franchement je ne m’y attendais pas. C’est la première fois que je fais un concert grand format dans cet espace. La première fois que je suis seule à l’affiche. Et voir une salle si remplie et diversifiée cela m’a fait énormément plaisir.

Un premier concert à l’Institut français qui demeure avant tout un symbole et voir ce nombreux public. Comment interprètes-tu cela ?

Comme je le disais tantôt, c’est un sentiment de joie et de fierté. L’Institut français fait partie de ces hauts lieux de spectacles à Ouagadougou. Me produire donc en ce lieu devant un public acquis à ma cause, je ne peux que remercier le bon Dieu pour ce challenge que j’ai pu relever.

Je saisis l’ occasion pour dire un grand merci à la maison de production Sony qui a bien voulu me donner un coup d’ accélérateur à ma carrière en testant mon audience auprès de mes fans à l’ IF. Je crois humblement qu’elle n’a pas eu tort de le faire.

Pour en revenir au tube Koregoré qui fait le tour du monde en ce moment à travers les chaînes de télé et de radio, t’attendais-tu à ce succès ?

Sincèrement je ne m’attendais à un tel succès. Je ne pensais pas qu’après l’album Mobidoré, l’actuel allait connaître un succès interplanétaire. Je suis vraiment touchée par le retour que je reçois. J’espère que les albums à venir connaîtront le même succès.

Qu’est-ce que cette chanson signifie en langue française ?

Il faut entendre par Koregoré le gaspillage alimentaire. C’est une dénonciation du gaspillage alimentaire. Pendant beaucoup crève de faim il y a des gens  qui font du gaspillage. La nourriture est un bien précieux, il ne faut pas le gaspiller.

As-tu des projets de featuring avec des artistes nationaux et internationaux ?

Déjà, il y a des sollicitations avec des artistes internationaux. Tout ceci est géré par ma maison de production. Sinon au niveau national, j’ai déjà fait des featuring avec des artistes. Si l’occasion se présente avec des artistes internationaux je le ferai volontiers.

Un tel succès repose bien évidemment sur un staff managérial rigoureux. Est-ce le cas chez toi ?

C’est vrai que c’est difficile de s’en sortir seul. C’est à juste titre que je félicite mon staff managérial qui effectue un travail colossal. Pour ce qu’il a déjà abattu comme travail j’ai la pleine assurance que les choses iront toujours de l’avant. Avec ce staff j’ai compris que si le secteur de la musique est bien organisé il peut engranger assez d’argent.

A quand un concert grand format à Abidjan ?

J’y pense ! Je donne rendez-vous à mes fans bientôt à Abidjan.

Pour conclure …

Je remercie le public qui a effectué massivement le déplacement. Je pense également à la presse qui relaie quand elle le peut l’information. Je souhaite faire chemin avec elle pour promouvoir la culture burkinabé.

Raymond Alex Loukou