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Décès de Manu Dibango des suites du coronavirus : des réactions qui saluent la mémoire du géant de la musique africaine

Irene COULIBALY | | Musique

Manu Dibango et Angélique Kidjo, en concert à Avignon, en juillet 2017. — BERTRAND LANGLOIS / AFP

Après l’annonce du décès de Manu Dibanga, un des meilleurs musiciens d’Afrique, des réactions de plusieurs personnalités ont envahi la toile. D’Angélique Kidjo à Youssou Ndour en passant par Franck Riester, des messages émouvants d’hommage à la mémoire du géant de la musique africaine, emporté par le covid-19 sont postés depuis hier mardi.

Il avait 86 ans, Manu Dibango, saxophoniste de renommé mondiale a rangé à jamais son instrument dont il avait une maitrise particulière mardi 24 mars, des suites du covid-19. L’émotion est grande pour ceux qui l’on connu et côtoyé et les messages parlent d’eux-mêmes.

« Oh non pas toi Manu Dibango. J’ai pas les mots pour traduire toute ma tristesse. Tu as été un grand frère, une fierté pour le Cameroun et pour l’Afrique toute entière », a écrit Youssou Ndour, chanteur sénégalais sur Twitter, déplorant cette « immense perte ». À sa suite la chanteuse béninoise angélique Kidjo a également exprimé sa tristesse sur Twitter : « tu as toujours été là pour moi depuis mes débuts à Paris, jusqu’à ces répétitions il y a deux mois. Tu es le géant de la musique africaine et un être humain magnifique ».

« Le monde de la musique perd l’une de ses légendes. La générosité et le talent de Manu Dibango ne connaissaient pas de frontières. Chaque fois qu’il montait sur scène, il se donnait sans retenue à son public pour le faire vibrer d’émotion. Je pense à sa famille et à ses proches », a réagi le ministre de la Culture française, Franck Riester. Le PDG de TV5 Monde et ex-producteur de Manu Dibango a également twitté, exprimant sa tristesse face au décès de celui qu’il appelait affectueusement son « grand frère ». « Il m’a tellement appris sur la vie, la musique et les hommes. C’était un immense musicien et un être humain incroyablement généreux. », signé Yves Bigot.

Le directeur du festival Jazz in Marciac, Jean-Louis Guilhaumon n’est pas resté indifférent, se rappelant d’une soirée « mémorable » lors de l’évènement l’été passé. « Il avait envie, besoin de partager sa musique et il était le chantre infatigable de cette musique à la faveur du rapprochement des peuples et des êtres humains ».

 

Irène COULIBALY