Balade afropolitaine avec Bantunani
Pour ma première rencontre parisienne avec la star afrofunk Bantunani que j’avais invité quelques années plus tôt à Stockholm , il m’invita au vernissage de l’artiste Sylvie Malys au célèbre bistrot Le Mesturet, rue de Richelieu.
Je fus quelque peu surpris du mélange de genre aux premiers abords car il faut dire que je ne voyais aucun lien avec la musique, d’autant plus que l’artiste Sylvie Malys se définit comme « Une artiste sculpteur un peu toquée qui réunit dans Art Sens, deux univers : la Sculpture et la Gastronomie » .
Peu avant 19h, Bantunani me propose de venir me chercher dans sa Bantu-mobile pour nous y rendre en traversant la capitale de Choisy à Paris.
Quand il m’ouvrit les portes de sa voiture, je compris qu’il m’ouvrirait également les portes de son monde. Le trajet fut court et intense en échanges, il me proposa d’entendre les premières notes de ses nouveaux singles et surtout le tube du moment « Next Generation » . Dans un acoustique immersif, je fredonnai avec lui les mélodies inédites à travers les lumières de la ville qui passaient souvent du pare-brise à son visage. Entre deux titres, je lui demandai la raison de ce lieu de rendez-vous. Il me dit que l’invitation lui venait de son ami designer Franck Ros de la maison Pacochicano. Par ailleurs, il précise que chaque instant qu’il passe hors des studios à Paris, sont des moments de rencontres et de dégustations culinaires.
Une fois sur place, au Mesturet, dans ce beau bistrot typiquement parisien, l’ambiance y était conviviale et artistique. Reçu chaleureusement par le patron, Bantunani souhaitait se faire discret et se mêler aux invités présents mais il voulu me présenter à un ami, Franck…qui vint quelque peu rompre la discrétion dans laquelle il souhaitait s’inscrire.
Une fois à sa table, la soirée fut folle, entre vins et saucissons, les discussions mondaines s’enchaînèrent avec des rencontres toujours plus surprenantes comme celle avec cette grande dame, Véronique Gastin qui nous impressionna par son intérêt pour l’Afrique.
D’autres prirent le relais, c’est ainsi que j’ai croisé une cheffe de cuisine béninoise, une New-Yorkaise et son mari amoureux de Paris…Voilà ce que fut ma balade afropolitaine avec Bantunani, un instant de rencontre dans un Paris culturel et humaniste.
Firmin KOTO pour 100pour100culture