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La mode, vers une trilogie ?

Desire Amani | | Mode

253415 225319417486111 7502636 NL’histoire des humanités garde véritablement sa richesse dans cette unique graine de la pensée, qui dans son expressivité se veut le point culminant de nos objectifs et buts selon notre bon sens de compréhension face à nos attentes les plus prisées, afin de satisfaire notre bien-être, en dépit de nos folles idées personnelles.

Disait bien sa sainteté Coco Chanel:« Il n’y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue. »

Est-ce à dire que la véritable mode se retrouve qu’uniquement dans la rue ? Et non pas sur nos écrans, dans nos catalogues, sur les podiums, dans nos ateliers de confection, nos Smartphones, nos idées, ou plus ou moins en nous ?

Alors, pour mieux cerner le verbe de cette sommité, prenons comme ossature, la configuration de notre environnement et chercher à définir ce que c’est que la mode.

 

La mode, une naissance dans notre société

Considérée comme un phénomène universel, dans une première approche, la mode n’exclut point les diverses sociétés délimitées sur l’ensemble de cette voie terrestre. Toutes sociétés, quelques soient leurs origines primitives ou contemporaines se sont autant plus ou moins  frottées à cette position idéologique vestimentaire.

Cependant, la mode, se trouve prise tantôt entre la notion anthropologique du mot concept et celle des vastes murailles notionnelles antiques du terme phénomène dit social.

Dans une autre essence de l’éthique, la mode désignerait la manière de se vêtir, conformément aux goûts d’une époque dans une région donnée par le biais des œuvres humaines sociétales. Dans une seconde approche, il semble très captivant et passionnant de faire ce constat que la mode depuis l’histoire de l’humanité, passant par celle du textile et des costumes, la mode a   cette bonne grâce de revenir souvent d’une époque à l’autre. Comme exemple, nous parlerons des chaussures et des vêtements que d’aucuns portaient il y a une soixantaine d’années n’étaient plus portés durant les dernières années, mais réapparaissent et redeviennent finalement en accédant à une importante popularité de nos jours. Depuis l’avènement des civilisations anciennes jusqu’à notre ère contemporaine, l’essor de la mode n’ampute non seulement le port du vêtement circonstancié mais aussi la diversité caractérielle des accessoires tels que la coiffure, l’esthétique, le maquillage, les parfums, la chirurgie plastique, le tatouage, le piercing, le culturisme, la grossesse et la croissance d’où les modifications dites corporelles naturelles ou artificielles.

La ferme curiosité fertile, notionnelle et même conceptuelle de la mode ne saurait être appréciée dans sa chaleur, la plus saturée sous un angle utilitariste. En somme, elle surpasse   plantureusement la nécessité vestimentaire associée à cet art de se vêtir. Ce phénomène aurait été considéré depuis la nuit des temps comme un accès aux privilèges de l’aristocratie à la Cour et des classes aisées, qui imitaient ces différentes modes de la Cour avant de se démocratiser et se massifier  dans toutes les sociétés issues des quatre points cardinaux. Sous l’influence de son impact visuel tactile, la mode devient à cet instant, un phénomène de masse sans distinction sociale.

Comme l’atteste et le souligne le Professeur Frédéric Monneyron dans son ouvrage la sociologie de la mode à la troisième page : « Si l’on ne considère tout d’abord que la mode vestimentaire, celle qu’évoque le plus souvent le terme de mode, personne ne contestera la place considérable qu’elle a pris de nos jours dans le fonctionnement même de nos sociétés. »

Vers la fin du XVème siècle, de manière précise dans les années 1482, au niveau psychologique, esthétique et social, la mode apparaissait dans ses plus beaux costumes au service du corps et prenait place au cœur de notre société dans une posture notionnelle face à sa nouvelle désignation comme l’ensemble des changements dans les moindres détails du vêtement réservé à l’élite et prend l’expression « la nouvelle mode » avant de devient dès la fin de la moitié du  XVIème siècle en 1549 « être à la mode ».

La mode, basée généralement sur les goûts, varie en fonction du temps et de notre temps, des gens et les mentalités fécondées. Elle atteint un niveau plus ou moins large où l’on parle de « style » ou de « feeling ». Cette plurivocité, d’où le choix respectant des normes propres à un groupe d’individus selon l’intimité des aspirations n’échappe guère les Arts, les belles lettres comme la littérature, les domaines scientifiques et intellectuels, le design, la musique, le théâtre, les contes, la performance artistique, la coiffure, la santé et la nourriture. Pour conclure, aucun secteur d’activité humaine ne peut se sauver de ce fléau ou ce mal nécessaire, même son altesse « la politique ».

Vue de très haut comme un des facteurs décisifs de la souche identitaire individuelle, ou si la variété de la langue me permet, d’une manière d’être et de voir les choses, alors la mode s’allie à la vision malgré le peu d’intérêt qu’on lui accorde dans la configuration des sciences humaines sociales.

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Désiré Amani

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