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FIMA 2009 : Pour une industrialisation de la mode africaine à l’échelle internationale

Atse Ncho De Brignan | | Mode

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Le mardi 26 mai dernier, à la maison de l’UNESCO située dans le 7ème arrondissement de Paris (France), s’est déroulée la conférence de presse annonçant la 7ème édition du Festival International de la Mode Africaine (FIMA) en présence de messieurs Oumarou Hadary, Ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, chargé de la Promotion de l’Entreprenariat artistique de la République du Niger, Adamou Seydou Son Excellence l’Ambassadeur du Niger à Paris, Nouréini Tidjani-Serpos, Sous-directeur général pour le Département Afrique à l’UNESCO et Olivier Poivre d’Arvor, Directeur de Culturesfrance.

Né pour célébrer la mode tout en faisant prendre conscience aux gouvernants que ce secteur recèle des potentialités en terme de débouchés pour l’Afrique et surtout pour réunir les acteurs susceptibles de révéler les richesses culturelles de ce continent en y associant l’artisanat, le FIMA dont la devise est « culture, paix et développement » a progressivement contribué à rendre plus visible les valeurs des créateurs africains et pose la problématique de la nécessité de créer une industrie africaine à grande échelle. Selon les propos de son président-fondateur, Monsieur Seidnaly Sidhamed dit Alphadi, « cette énième édition souhaite désenclaver et amplifier le phénomène de l’industrialisation et de la commercialisation de la mode africaine à l’échelle internationale. A cet effet, l’édition 2009 mettra donc l’accent sur le bilan de ces années de travail et sera marquée par la concrétisation de grands projets tels l’Ecole Supérieure de la Mode et des Arts, dont la première pierre sera posée pendant le festival, ou du tout premier Salon de la haute couture et du prêt-à-porter africains ». Si, avec la pose de la première pierre de l’Ecole Supérieure de la Mode et des Arts à Niamey de nouvelles perspectives s’ouvriront aux créateurs grâce à l’enseignement du métier de la mode, le Premier Salon de la haute couture et du prêt-à-porter africains, quant à lui sera destiné à faciliter les rencontres acheteurs/vendeurs et favorisera la présence des créateurs africains sur le marché international. Un magazine spécial comportant un reportage inédit sera également édité et servira de guide-programme aux festivaliers pour célébrer le 10éme anniversaire du FIMA.

Encore une chose novatrice pour ce festival de mode : en plus des concours « Jeunes styliste » et « Top Models » initiés en 2003, du « Rap Hip Hop » lancé en 2007, la 3ème édition du concours « L’Afrique est à la mode » jusque-là sans « label nominatif » portera le nom de Ibrahim Loutou, cet ancien ministre nigérien de la Culture qui a joué un rôle déterminant pour la promotion et la reconnaissance de la création artistique africaine dans son pays le Niger dont il fut un meilleur ambassadeur.

Prévue du 25 octobre au 1er novembre prochain à Niamey, Capitale du Niger, la septième édition du FIMA s’annonce donc grandiose avec la participation des créateurs de mode venant des Etats-Unis, des Bahamas, et d’ailleurs en plus de ceux du continent africain.

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