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Ayjahtal, ambassadrice des  bijoux Afrochic

Boni Niangoran | | Mode

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Elle porte fièrement ses racines africaines et caribéennes. Elle le revendique haut et fort comme un étendard avec un leitmotiv l’Afrochic. Elle, c’est Koué Niaté Magaly Ayjah Tal  plus connue sous le nom de Ayjah Tal, créatrice-designer de bijoux.

Née il y a 32ans à Metz d’un père originaire de la Côte d’ivoire et d’une mère guadeloupéenne, cette jeune femme dynamique se passionne pour la chose artistique. Ayjah Tal quitte sa Moselle natale en 1996 pour Paris où elle suit alors une formation en vêtements sur mesure et accessoire de mode qu’elle arrête au bout de deux ans. Toutes ses connaissances en couture sont transférées et utilisées pour confectionner des bijoux, accessoire qu’elle affectionne particulièrement. Et cela fait près de cinq ans qu’ Ayjah s’est mise à son propre compte en créant son entreprise Ayjahtalkreation.

Pourquoi avoir opté pour les bijoux? À cette question,  « cela répond à un besoin de se démarquer, au goût pour le détail qui fait le style, la différence »affirme la créatrice Ayjah Tal. Même si ses créations reflètent ses origines, ce qu’elle est, Ayjah y ajoute une touche occidentale pour que tout le monde homme ou femme se retrouve. « Que cela ne se limite pas à l’ethnique, qu’une européenne puisse  aussi porter des bijoux afrochic », renchérit-elle. La particularité, c’est le bijou qui habille, c’est d’être soi même en portant quelque chose de classe, de chic, d’ethnique. Les matières utilisées pour la création des bijoux sont diverses et multiformes. Ce sont entre autres du bogolan, des perles, du wax, des toiles de jute, les branches, la pierre, le bois, les cauris, le cuir, les coquillages etc… C’est un savant mélange de matériau et de matières selon l’inspiration débordante de la créatrice Ayjah Tal qui donne aux bijoux crées, un caractère unique avec une touche de glamour et d’excentricité. Prochainement des pierres précieuses seront associées  pour ses futures créations affirme l’ambitieuse créatrice qui veut  monter d’un cran sans se brûler les doigts dans ce milieu plein de requins et piranhas. Des modèles dans le milieu de la mode et de la création, Ayjah en a plusieurs. Mais elle aime  les stylistes Alphadi et Gilles Touré en particulier. Et ce ne serait pas une surprise selon la jeune créatrice de bijoux et accessoires de créer une ligne de vêtement, de sac dans le prolongement de son métier actuel. Avec ses amies Debaz et Kweni toutes deux créatrices aussi, Ayjah crée un évènement artistique dénommé Sous l’il du Baobab »pour mieux fédérer leurs énergies et unir leurs forces. Une belle initiative à saluer qui révèle que la solidarité n’est pas un vain mot même pour des personnes qui sont en concurrence sur le même secteur d’activité. Créatrice engagée pour la mise en valeur de la création et de la beauté afro antillaise, Ayjah veut contribuer à décomplexer la beauté noire dans sa diversité, dans son ensemble en France. D’où l’intérêt de sa phrase préférée « On s’assume et on balaie tous les stéréotypes »à l’image du phénomène « Black is beautiful »  qui a révolutionné les États-Unis dès 1970. Au delà de ces activités professionnelles, l’ambassadrice de l’Afrochic s’adonne à la musique, milieu qu’elle continue de fréquenter et qu’elle connaît bien. Mère d’une charmante fillette de 8 ans, Ayjah encourage les jeunes filles à aller jusqu’au bout de leur rêve malgré les obstacles. Des propositions à l’international commencent à être faites à Ayjah Tal.  L’Algérie, la Tunisie, les USA sont au programme et nul doute qu’en bonne  ambassadrice, l’Afrochic va à la conquête du monde pour le bonheur des personnes qui lui ont donné la
force et la foi. Ainsi soit Ayjah Tal.

Contact: www.ayjahtalkreation.com

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