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Asseke Oro : Symbole d’un retour gagnant

Firmin Koto | | Mode

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Première bijouterie certifiée ISO  9001 en Afrique de l’Ouest, « Les bijouteries Asseke Oro » tiennent leur nom de son fondateur Asseke Oro qui incarne le retour gagnant de la diaspora Africaine. Dans cette interview, il parle de son métier, sa vision de l’Afrique dans son domaine et surtout la qualité. Entretien

 

Maître Asseke Oro, votre bijouterie a obtenu depuis peu la certification ISO 9001.  On sait aussi que c’est une étape que vous attendiez depuis ? Alors aujourd’hui que c’est fait, comment vous sentez-vous ?

C’est pour nous une grande satisfaction et surtout une fierté.

Mais nous restons conscients que c’est maintenant que le plus dur commence car il faut travailler dur pour le maintien du certificat.

Finalement on se rend compte que c’est pas du tout une chose facile d’obtenir cette certification quand on se rend compte que vous êtes la première bijouterie certifier ISO 9001 en Afrique de l’ouest

Effectivement, la certification n’est pas un jeu, raison pour laquelle le nombre d’entreprises certifiées se compte au bout du doigt.

Sachez que c’est un processus qui nécessite d’énormes moyens et beaucoup d’efforts.

Seul le travail peut vous aider à y parvenir.

 

Qu’est-ce qui change en réalité ou qu’est-ce qui va changer avec cette certification parce que le grand public ne l’a pas attendu pour valider  et apprécier votre travail.

Désormais, vous pourriez observer non seulement une nette amélioration au plan organisationnel  mais surtout une confiance renforcée après de nos clients et partenaires.

 

Avant de revenir un peu plus tard à vos nouvelles perspectives pour ce qui concerne votre activité qui prend de l’ampleur, pouvez-vous expliquer votre parcours pour certains de  nos lecteurs qui vous découvre à travers cette interview. 

Tout d’abord, je suis diplômé de l’Ecole Ivoirienne de Bijouterie.

Ensuite, je suis allé me perfectionner en Italie.

 

Ce n’est pas toujours qu’on rencontre des Africains qui vont dans l’hexagone et qui reviennent bijoutiers professionnels. N’était-ce pas un choix risqué au départ de revenir exercer sous les tropiques ?

Dans la vie, il faut d’abord croire en vous-mêmes et en ce que vous faites.

C’est pourquoi, nous avions su minimiser ce que vous appelez risque.

 

Avec un peu de recul cette situation peut se présenter comme un avantage parce que finalement peu d’Africains s’orientent vers la bijouterie professionnelle et industrielle. N’est pas ?

Tout à fait.

Jusque-là, la bijouterie professionnelle et industrielle est une affaire d’Occidentaux. Alors en tant qu’Africain exerçant dans ce secteur, nous pensons que cela pourrait constituer un avantage dans la mesure où, les plus sceptiques pourraient désormais  faire confiance aux Africains.

 

 Alors revenons à vos créations.  Que proposez-vous comme produits et qui peut être client chez Asseké Oro ?

Nous proposons toute une gamme de bijoux notamment des bagues, des bracelets, des alliances  et même des bijoux sur mesure.

Nous confectionnons des produits accessibles à toutes les bourses.

 

À propos… concernant les médailles d’honneurs de décoration, avec la certification, cela pourrait peut-être faciliter des commandes d’autres Etats Africains à part la Côte d’Ivoire ?

Effectivement, en tant que seule bijouterie certifiée en Afrique de l’Ouest, nous pensons que nous augmentons ainsi nos chances de décrocher de nos nouveaux marchés surtout en Afrique.

 

Et si on parlait de bijouterie industrielle en termes d’expertise Africaine aujourd’hui, que diriez-vous en tant que spécialiste à la jeunesse Africaine ?

Je dirais à la jeunesse Africaine que l’expertise Africaine a son mot à dire au sein de la bijouterie industrielle. Il faut surtout travailler pour y arriver.

 

Ce métier exige t-il de la disposition spécifique ?

Comme tout métier, il faut d’abord aimer la chose. C’est partant de cela que nous pouvons réussir.

 

Et aussi en termes de retour bien réussi de la diaspora Africaine, sentez-vous un exemple pour la jeunesse Africaine ?

Je ne dirai pas que je suis un exemple car je me réserve de porter un jugement à ce niveau.

Seulement, je voudrais que la jeunesse Africaine comprenne qu’il faut aller se former et surtout revenir au pays pour contribuer au développement tant souhaité de notre continent.

 

Vous participez régulièrement à de grands évènements liés à la mode  et vous faites aussi de grandes campagnes de pub. Nous savons aussi que vous lorgnez vers la chine ; vous y étiez récemment ! Alors tout cela fait-il partir de la stratégie de développement des Bijouteries Asseke Oro ? Expliquez-nous ?

Il ne faut pas se cloisonner dans son environnement immédiat et se contenter de ce qu’on sait faire. Il faut aller se frotter à d’autres expériences  si nous voulons évoluer. Et cela fait partie de notre stratégie de développement.

 

Parlons de vos enseignes. A part ceux de Cocody et Marcory à Abidjan, existe-t-il d’autres ? En d’autres termes, êtes-vous aussi porté dans les autres parties du monde ?

Pour l’instant nos enseignes ne se limitent qu’à Cocody et Marcory. Après la Côte d’ivoire, nous visons aussi une implantation dans la sous-région ouest Africaine.

 

C’est décembre, la période des fêtes de fins d’année. Que proposent les galeries Asseke Oro à ses clients ?

Nous proposons comme nouveauté des bijoux en pierre et en perle et surtout des bijoux taillés sur mesure.

 

Votre mot de fin ?

Je souhaite une excellente fête de fin d’année à tous les lecteurs de 100% culture et encourage tous les Africains qui sont allés en Occident à revenir pour prendre une part active dans le train de développement de notre continent.

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Firmin Koto