Une question à Mam Camara president de L’Unjci«Nous sommes sereinement au travail»
Mam Camara, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) est au contrôle depuis quelques mois. En peu de temps, il a réalisé beaucoup de bonnes choses. Il avait encore de belles choses pour les journalistes ivoiriens mais la crise postélectorale a freiné ces ambitions. Cependant il y a de l’espoir car les projets attendent l’accalmie.
Votre état d’esprit après ces mois de mandat à la tête de l’Unjci?
– Oui, ca va. Nous sommes sereinement au travail. Je suis entouré de membres soudés qui ont le sens du devoir et de la vie associative. Je tiens à leur dire merci ainsi qu’à tous les journalistes ivoiriens qui vivent des moments assez pénibles en cette période. A l’Unjci, nous tenons à la liberté de la presse qui doit se vivre tous les jours. Elle n’est pas négociable. Nous serons là pour la défendre partout où il y aura des entraves. Cela dit, des actes majeurs ont été posés dès notre prise de fonction à la tête de l’union. Une journée hommage au past-président de l’unjci, une cérémonie d’affichage des portraits, le lancement du prix Ebony, l’installation de la commission permanente du prix Ebony réclamée par la corporation, plusieurs Press club, de nombreux séminaires de formation et renforcement de capacité, des voyages d’étude, le tournoi de la confraternité qui a été une réussite, la cérémonie de don de kits scolaires pour les enfants des journalistes, etc.
Certainement que j’en oublie mais c’est l’essentiel. Le clou devrait être le Prix Ebony qui a connu beaucoup d’innovation mais qui attend la fin de la crise pour être organisé. Le comité d’organisation est prêt, tout est bouclé côté jury. Les partenaires a qui nous disons merci pour la confiance sont patients et nous attendons donc. Nous sommes au travail pour les journalistes ivoiriens qui nous ont fait confiance. Les choses se passent bien et nous avons le soutien de la corporation. Avec un peu d’imagination et notre équation personnelle, le conseil arrive à bosser pour le bonheur des journalistes. Le bilan se fera à la fin. C’est ensemble qu’on y arrivera et je pense qu’on y arrivera. Nous avons les compétences, manquent juste les moyens! Les chantiers sont nombreux et perspectives bonnes. Pour l’instant chaque jour suffit sa peine…