PRESSE CULTURELLE OUEST AFRICAINE Olivier Yro élu président

La nouvelle union des journalistes culturels ouest africaine dénommée UJCAO a tenu son assemblée générale constitutive le samedi 8 septembre au CNAC théâtre à Treichville en élisant à sa tête l’ivoirien Olivier Yro.

C’est en marge du concours de court métrage Clap Ivoire que se sont tenues les premières assises de l’Union des journalistes culturels d’Afrique de l’Ouest. Cette union dont le projet de création était en gestation depuis 2005 a enfin vu le jour le samedi 8 septembre en présence des ministères de la communication, de la culture et de la Francophonie et de l’Intégration Africaine. Présidée par les deux premiers ministères cités et parrainée par M. Yao Norbert Etranny directeur central du CNAC (Centre national des arts et de la culture), la rencontre des journalistes culturels s’est déroulée en 3 heures de travaux. Après l’examen et l’adoption des textes organiques par les journalistes-délégués venus du Mali, du Togo, du Bénin, du Niger, du Burkina, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, l‘on est passé à la mise en place du bureau exécutif. Le choix des représentants de chaque pays s’est porté à l’unanimité sur le confrère ivoirien Olivier Yro, initiateur du projet et président en exercice de l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire. Il a automatiquement mis sur pied son bureau composé des membres présents. Pour l’essentiel, il faut retenir que les postes de deuxième et troisième vice présidents sont assurés par le malien Badra Haïdara et le togolais Agbémadon Kokou. Le poste de trésorière générale est revenu à la nigérienne Zeinabou Gao. Après cette première composition, le président élu a pour mission pendant 4 ans, d’assurer la promotion de l’union, d’en asseoir les bases et de l’amener à suivre les sommets de l’UEMOA et CEDEAO, à l’élaboration de plans de développement structurel de ses confrères ouest africains. Car selon le président Olivier Yro « en réalisant cette assemblée générale internationale sur le rôle du journaliste culturel, l’UJOCCI entend démontrer que le journaliste culturel est bien plus que ce que l’on a toujours cru. Il est le baromètre de tous ceux qui évoluent dans la sphère culturelle. Afin que ceux qui y vivent comprennent que la presse culturelle accompagne le processus de développement économique durable.
Le journaliste culturel est un agent culturel et doit s’imposer dans la conception, la mise en œuvre et le suivi d’opérations d’envergure dans ce domaine. Il doit se poser comme un guichet d’informations fiables pour tous ceux qui opèrent dans le domaine politique, culturel, et économique. Il s’agit aussi d’amener les journalistes culturels de la sous région à comprendre, plus que par le passé, que leur rôle est de faire de la culture africaine un élément incontournable vecteur de paix et de cohésion sociale tout en étant un moyen d’intégration vraie et de développement économique durable ». Enfin les délégués de chaque pays se sont quittés en prenant la résolution de se retrouver comme les textes l’indiquent, en marge des sommets de la CEDEAO. Notons que les ministères de la culture et de la Francophonie et celui de la communication ont été respectivement représentés par Mme Khady Diallo et M. Kouamé Bi Ballo.