Portrait Soul Oulaye, un communicateur aguerri
Toujours enthousiaste mais rigoureux dans le travail, Souleymane Oulaye, ou Soul Oulaye est un homme de média aguerri. Homme de grand challenge, il travaille aujourd’hui avec des partenaires Allemands et Suisses sur le Studio radio Mazaïk, une grande première en Afrique de l’Ouest. Parcours.
En France, après avoir décroché un Bac série A au lycée Carcouet de Nantes (Loire Atlantique) en 1983 et une Licence en Lettres Modernes Appliquées toujours à l’Université de Nantes, 3 ans après, Soul Oulaye qui savait pertinemment où il mettrait les pieds ne s’est pas arrêté en si bon chemin. En 1987, il décroche encore une licence en Information et Communication à l’Université de Bordeaux 3, puis une autre Licence Professionnelle de Gestion d’une entreprise culturelle à l’Institut Universitaire Technique de (IUT) de l’Université de Nantes l’année suivante. Le tout, couronné par une autre Licence Professionnelle de Journalisme au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes de Lille (France). Un parcours qui donne à méditer sur le bagage intellectuel de ce férus de culture, nous diriez-vous.
A côté de tout cela, cet adepte de la musique reggae a acquis une riche expérience professionnelle et extraprofessionnelle en journalisme, management de radio, production de média audiovisuels, animation de programme télé et radio…Auréolé de tous ces diplômes et désormais apte à partager son savoir-faire acquis en France, Soul Oulaye peut alors déposer ses valises en Côte d’Ivoire, son pays. C’est ainsi qu’il officia de 2000 à 2010 comme agent de la Radio Diffusion Télévision Ivoirienne (RTI), en qualité de producteur et animateur de programmes de radio sur la station radiophonique thématique, Fréquence 2.
A la faveur de la grave crise sociopolitique qui a secouée la Côte d’Ivoire, Soul Oulaye et son épouse, Verena Passig, ex-directrice du Goethe Institut d’Abidjan, sont allés s’installer à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. Chemin faisant, c’est d’ailleurs à juste titre qu’il a été nommé en 2012 par l’ONG allemande, Culture Counts Fundation, représentant Afrique de l’ouest de Peaces Counts Projets, un réseau de journaliste-pédagogues allemands et internationaux dédié à la prévention des conflits dans les zones sensibles et à la recherche de la paix dans les zones post-conflits comme la Côte d’Ivoire.
Mozaïk, son nouveau challenge