« Leurs actes sans limite », Angela Kpeidja recadre Charlotte Dipanda
Dans sa quête de briser le silence qui entoure la souffrance des femmes face à leurs oppresseurs, la journaliste béninoise Angela Kpeidja s’est vivement exprimée à l’encontre de la chanteuse camerounaise Charlotte Dipanda. Elle reproche à cette dernière son soutien public à son époux, accusé de violences conjugales, soulignant que cela équivaut à une forme de mépris envers les victimes.
De nombreuses femmes se retrouvent malheureusement confrontées à la cruauté de certains hommes, que ce soit en tant que violeurs, harceleurs, ou simplement accusés de violence envers les femmes. Récemment, l’affaire de violences conjugales impliquant l’époux de la chanteuse Charlotte Dipanda, Fernand Lopez, a fait grand bruit. Malgré cela, Charlotte Dipanda a choisi de s’afficher publiquement en complicité avec son époux, comme pour signifier qu’elle n’est nullement ébranlée par les polémiques.
Angela Kpeidja n’a pas mâché ses mots à l’égard de Charlotte Dipanda. Selon elle, le fait qu’une personnalité publique affiche un soutien sans équivoque envers un conjoint accusé de violences constitue une forme de mépris envers les victimes.
« Les femmes des violeurs, des harceleurs et de nos bourreaux ! Leur cruauté n’a pas de limites. La chanteuse Charlotte Dipanda vient malheureusement de confirmer cette honteuse habitude qu’elles ont », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Angela Kpeidja, affirmant avoir vécu une forme de violence similaire « avec le plus célèbre des couples médiatiques du 229 », critique ouvertement le comportement de la chanteuse.
« Charlotte Dipanda aurait mieux fait de se taire. Pourtant, dans son dernier single, elle nous suggérait le silence face aux commentaires haineux sur la toile !!!! Se montrer face à la caméra en train de jouer avec son bourreau d’époux est le coup le plus cynique que doit essuyer l’ex-épouse de Fernando Lopez qui réclame justice. »
« Il est clair que soutenir ses époux est un devoir. Mais le faire de manière si bruyante rend coupable et tourne en ridicule les victimes (des femmes comme vous) de vos époux ! » dénonce l’auteure du livre « Bris de silence ».
Issa Kone