Angèle Etoundi Essamba.
Il restait peu de pays , dont la Suède, qui n’avaient pas eu l’heur de voir les beaux portraits d’Angèle Etoundi Esamba, l’une des rares photographes noires du continent africain et de renommée internationale. Souvenez-vous du 8 mars dernier au Siège de l’UNESCO! C’était du venez-voir et autant d’acclamations!
Ici à Stockholm, c’est désormais chose faite et ce, depuis Samedi 12 avril, jour du vernissage inauguré par l’Ambassadeur des Pays Bas en Suède . Et pourquoi l’ambassadeur des Pays-bas? Parce qu’ Angèle vit à Amsterdam quand elle ne vit pas au Cameroun. Oui, l’internationale Angèle , mère de trois enfants, est d’origine camerounaise.
Les modèles d’Angèle, sont ses frères et soeurs de couleur . Comme son antécédent le poète et académicien Senghor avec sa plume, l’artiste Angèle avec son objectif a non seulement rendu justice à la couleur noire, teint commun de ses modèles, mais elle lui a rendu ses lettres de noblesse. Elle l’ a sorti des clichés dégradants, l’ a lavé de sa solution angelienne , et lui a redonné la place vide qui lui revenait parmi les autres couleurs de l’humanité,. Maintenant, le noir siège avec les autres couleurs au firmament de la beauté. Je vous convie à aller faire une promenade culture au quatrième étage de la maison de la culture (Kulturhuset) à Stockholm avec vos amis ou en famille pour voir les murs tapissés des belles photographies des modèles noirs d’Angèle qui y seront jusqu’en Août. .
Angèle des sommités, ai-je envie de l’appeler désormais car, tout, de la racine de son prénom, à la beauté qu’elle photographie est à placer au superlatif.