SALON DU LIVRE 2008, À PARIS: L’Israël et les littérateurs de la crise ivoirienne à l’honneur
Le salon du livre 2008 qui se déroule du 14 au 19 mars à la porte de Versailles, à Paris réunira comme à l’accoutumée plusieurs exposants venant de divers horizons. Cette année, c’est l’Israël qui occupe la place d’invité d’honneur avec 39 auteurs de fiction (roman, poésie, bande dessinée et littérature jeunesse) de langue hébraïque traduits et publiés en français et qui vivent en Israël.
Pour le ministère des Affaires Etrangères et le Centre national du livre, organisateurs du salon, « c’est la reconnaissance d’une littérature dynamique, d’une immense richesse, à l’image d’une société multiculturelle. Une littérature qui puise dans le passé, s’affirme dans un présent mouvementé, sans à priori, n’esquivant aucune question, qui interroge et analyse sans concession ».
Par ailleurs, l’une des attractions de cette année se situera au niveau du Stand T 66 – U 65 dirigé par la paire Culturesfrance/Ministère des affaires étrangères et européenne. Ce stand accueillera outre des écrivains israéliens et des dessinateurs de BD, de nombreux auteurs francophones de l’Afrique et de la Caraïbe en signature, à l’occasion de rencontres ouvertes au public.
Au programme des signatures, la part belle est accordée aux écrivains ivoiriens dont la crise du 19 septembre 2002 avec ses nébuleuses causes et ses effets pervers ont inspiré. On notera entre autres Tanella Boni avec son roman Les nègres n’iront jamais au paradis (Le serpent à Plumes, 2006), Venance Konan, Nègreries (Frat-Mat Editions, 2007), Jean-Baptiste Akrou, Mots & maux (Frat Mat Editions, déc. 2007), Koffi Kwahulé, Babyface (Gallimard, 2006) et Tiburce Koffy, Côte d’Ivoire, l’agonie du jardin (NEI/CEDA, 2007).
Pour la catégorie jeunesse, Fatou Kéïta signera la plupart de ses livres pour enfants. Ce sera de même pour le duo Marguerite Abouet et Clément Oubrerie qui présenteront leur livre à succès Aya de Yopougon (Gallimard Jeunesse, 2006).
Sans doute que ce énième salon du livre verra la participation du grand public féru de littérature africaine.