« Les chaînes du passé » / Naban Coulibaly signe un appel puissant à la résilience

Samedi 29 novembre, la salle Félix Houphouët-Boigny du quotidien Fraternité Matin s’est métamorphosée en un refuge de mots, d’émotions et de vérité. Devant un public curieux et attentif, Naban Coulibaly a présenté Les chaînes du passé, un livre-récit qui puise dans les cicatrices de la vie pour en faire jaillir une lumière neuve : celle de la résilience, du pardon et de l’espérance.
Dès les premières minutes, l’atmosphère a pris des airs de confidences partagées. Partenaires, institutions, acteurs communautaires, lecteurs et sympathisants ont afflué, non pas seulement pour assister au lancement d’un ouvrage, mais pour accompagner la naissance d’un message. Un message destiné aux oubliés, aux blessés, à ceux que la vie a cabossés sans réussir à étouffer leur volonté de se relever.
Un témoignage cru, bouleversant, mais profondément réparateur
Dans Les chaînes du passé, Naban Coulibaly ne cherche ni l’apitoiement ni le spectaculaire. Il raconte, à cœur ouvert, les empreintes laissées par la guerre, les rivalités, les injustices et les trahisons. Une parole brute, sincère, parfois douloureuse, mais qui refuse de s’enliser dans la plainte.
« Là où l’on t’a rejeté, tu dois repousser et renaître », lance-t-il avec une force tranquille. Pour l’auteur, son livre est « rempli de leçons de vie, un véritable guide de développement personnel », un ouvrage qui s’adresse « à ceux qu’on a humiliés, écartés, oubliés, mais qui ont choisi de faire de leur douleur une arme et de leur silence un témoignage ».

À travers ses pages, il invite le lecteur à revisiter ces liens invisibles ,blessures enfouies, croyances limitantes, blessures sociales,qui entravent l’évolution humaine. Il propose un chemin, non pas facile, mais possible : celui de la reconstruction intérieure.
Une œuvre ancrée dans l’engagement social
Consultant expert international en agroalimentaire, développement communautaire et stratégies entrepreneuriales, mais surtout président du Réseau des Volontaires pour la Réinsertion (RVR), Naban Coulibaly prolonge dans ce livre l’essence même de son combat quotidien.
Face à la jeunesse, son discours est clair : « Seul le travail paie. Quand l’expérience acquise en dehors des sentiers académiques devient le plus grand des diplômes, aucune barrière ne peut empêcher l’élévation de celui qui croit en sa mission. »
Un appel à rompre avec la facilité, à embrasser l’effort, à transformer les épreuves en moteurs de progression.
Un lancement porté par des figures de référence
La cérémonie s’est tenue sous le haut patronage de Traoré Khalilou, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Nigeria. Elle était également placée sous le parrainage de Ouattara Yacouba, lauréat du prix d’excellence de la famille moderne, et sous le patronage de Traoré, avec Doumbia Hadama en qualité de président de cérémonie.
Des présences fortes, à la hauteur de l’auteur, dont l’expertise et l’engagement international en faveur de la réinsertion et de l’autonomisation des communautés sont largement reconnus.
Un livre pour reconstruire, respirer et espérer
Avec ses 207 pages, Les chaînes du passé est désormais disponible dans les principales librairies du pays, au prix de 10 000 FCFA.
Un ouvrage accessible, pensé comme un compagnon de route pour tous ceux qui cherchent à rompre avec les entraves du passé.
En signant ce livre, Naban Coulibaly réaffirme son désir d’accompagner les populations dans leur quête d’épanouissement. Une œuvre qui raconte des fractures, certes, mais qui trace surtout la route d’un renouveau possible, pour chacun et pour tous.
Adonis N
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