Chronique: l’art contemporain pris entre la théorisation de la »laide-beauté » et la folie
Dans l’état de la nouvelle mutation des normes culturelles, seule la liberté dans les pensées fécondes constituerait l’unique socle de toutes expérimentations créatrices. Parler d’art contemporain, suppose , aujourd’hui, percer le mystère la notion de l’art par une définition.
Se contentant à juste titre de son appellation traditionnelle, l’art se refuse toute appropriation à une approche conceptuelle venant de sa part. C’est l’artiste ou le praticien qui trouve une détermination notionnelle au concept de l’art, en fonction de son processus de créativité. La désignation sous cette énonciation « d’art contemporain » envoûte notre esprit critique, l’aiguise vers une grande supputation impérissable de la matière. Ces normes conventionnelles de l’art depuis des siècles et des années sont la mémoire de notre matérialité théorique.
En musique, dans les arts visuels, comme dans les arts vivants ou toutes autres expressions artistiques, les maîtres de cette pratique ont toujours été animés par cette assomption d’innovation. Innover c’est quitter le monde de la sensibilité du goût agréable vers celui des exceptions, la bizarrerie ou le fruit défendu. Si aborder une problématique de ce genre participe à notre présent, alors il nous revient de remercier cette icône du savoir : »Hegel ».
Figure emblématique, cet ancêtre a inspiré les artistes vers cette révolution (quête) de la beauté ambiguë. La quelle des ambiguïtés ? On a coutume à discerner une beauté, que quant elle a atteint sous le régime cognitif, une saturation contemplative à la fois performante et performative en « qualité » et en « quantité ». Réduite par une présence phosphorescente, cette particule pulsionnelle prend conscience elle-même de son ambiguïté à vie. Ces commandes fibreuses guident nos sensations et flambent notre héritage artistique, culturel en souvenir des champs esthétiques contemporains.
L’art d’aujourd’hui à la différence de l’art des siècles postérieurs axés sur les notions académiques, accorde plus une somme de liberté reliée à l’interdisciplinarité dans la transmission de la mémoire des humanités. Les oeuvres d’art retracent notre vie. La vie vit son art et le contemporain la rejoint dans une folie d’admiration.