Chronique: La culture politique africaine
Les démarches dans l’analyse de la culture politique africaine sont diverses et tiennent compte des pressions extérieures dues au facteur de la colonisation et des pressions internes dûes au propre de l’africain, en terme de gestion politique.
Une culture politique peut être définie comme étant l’ensemble des valeurs et des stratégies dans la manière de pratiquer un pouvoir quelconque. Elle tient compte des opinions, des attitudes et des valeurs que l’on a à l’égard de la politique d’une part et d’autre part, la collectivité (ensemble de personnes constituant un groupe).
Dans cette recherche de la culture politique, les démarches peuvent viser : L’observation et l’analyse du comportement politique tel qu’il se manifeste par la voie d’une constitution, de la législation et de la structure du gouvernement. L’analyse des caractéristiques géographiques, démographiques et socio-économiques de la société étudiée. L’’examen est porté sur les facteurs historiques dont un système politique serait l’aboutissement.
En Afrique, d’une manière générale, les sociétés dites traditionnelles font partir de la royauté. Un mode de gestion gouvernementale, dans lequel tous individus trouvaient sa place, quelque soit son rang. Les rois se préoccupaient du bien-être de leur peuple. De nos jours, les nouvelles sociétés passées de royaumes à états, ont une tendance à dégrader les efforts des civilisations anciennes. Pire cette nouvelle vague de gestion gouvernementale est visiblement adepte du machiavélisme. L’image greffée à l’idéologie démocratique perd de vue, les bases de la volonté du peuple et favorise de plus en plus le cynisme.
La culture politique se redéfinit et le parlement ne joue son rôle que pour entériner les manipulations humaines. L’intérêt de l’individu prône sur celui de l’état. Les élites politiques se voilent derrière le masque démocratique et endurcissent la dictature.
La culture politique africaine, c’est aussi la croyance au “vodou”, un manque de conscience dans les choix et décisions qu’il faut en concomitance, avaler, apprendre et assumer. Le rejet de la continuité, de l’amélioration est un aspect flagrant dans la conception de cette politique. Il faut coûte que coûte dénigrer l’adversaire, voir l’anéantir définitivement, que de chercher à en faire un ami ou éventuellement une source de remise en cause de soi.
Quelles strastégies, adaptées à la nouvelle culture de la politique dite africaine?
Poser une solide réflexion sur le poids du passé, des traditions et des siècles d’histoires qui aideraientt probablement à la compréhension de la culture politique africaine. Une volonté collective de faire avancer les politiques. Se servir de nos différences comme une qualité d’évolution. Témoigner de l’intérêt de mettre en rapport les réalités culturelles et les phénomènes politiques.
Quand réellement s’interrogeront-ils sur les fondements culturels de la démocratie ?