« Veillée de l’humanité » : l’art célèbre ce soir à Paris les droits de l’homme
Il y a exactement 70 ans exactement, la Déclaration universelle des droits de l’homme était signée à Paris. Quarante-huit nations, à l’époque proclamaient que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Ce lundi soir, chorégraphes, comédiens, danseurs célébreront cet anniversaire sur les lieux mêmes de la signature de la Déclaration, au palais de Chaillot – Théâtre national de la danse, à Paris.
Dans la charte de l’ONU, son nom de code – résolution 217 (III) A – est aussi abstrait que son importance est capitale pour la démocratie et l’épanouissement des hommes, des femmes et des sociétés. L’anniversaire des soixante-dix ans de sa signature est l’occasion de réaffirmer des valeurs encore souvent contestées en réunissant des artistes, français et étrangers, venus de divers champs de la création. Chacun d’eux est invité à s’emparer de ces thèmes dans des gestes performatifs rythmant une soirée anniversaire qui sera orchestrée par la metteuse en scène Anne-Laure Liégeois. Une Veillée de l’humanité, une grande fête écrite avec leurs gestes, leurs mots, leurs rires et leurs silences…
La chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, engagée contre l’extrême droite au pouvoir au Brésil, donnera le coup d’envoi de la veillée de l’humanité, sur le parvis des droits l’homme, avant de rejoindre la salle Jean Vilar, là où fut signée la Déclaration universelle.
De jeunes comédiens du Conservatoire et du lycée d’Argenteuil, près de Paris, participeront également à la veillée de l’humanité.
Innocent KONAN