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SOUTENANCE :  DIPLÔME SUPERIEUR SPÉCIALISÉ EN MARKETING COMMUNICATION

Olivier Yro | | Evènements

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Mention très bien pour notre collaborateur CHEICKNA D. Salif. Le mercredi 22 octobre dernier, le groupe MISA (Ecole Supérieure Professionnelle) sis aux 2 Plateaux Agban à Abidjan a accueilli les soutenances de fin de cycle de ses étudiants dans la filière Marketing Communication.

En effet, notre confrère qui était parmi les impétrants a porté une réflexion à la fois théorique et pratique sur le thème :« Stratégies de communication pour la revalorisation des activités de la galerie d’art Houkami Guyzagn ».
Au cours de la présentation de son mémoire, Salif a abordé quelques points essentiels de son étude, c’est-à-dire les intentions initiales, les questions posées, la problématique et les résultats obtenus. Il faut noter que sa réflexion a été conduite par son intérêt pour le sujet et son projet professionnel. Ainsi, la conduite et l’exécution de ce travail, lui ont permis de mobiliser des connaissances techniques en matière de promotion des activités dans le domaine des arts visuels. Dans son exposé liminaire, l’impétrant a souligné avec force que ses recherches ont révélée que les structures de diffusions et de promotion des arts plastiques ne sont pas très nombreuses en Côte d’Ivoire. À côté des galeries, structures de diffusions des œuvres d’art, il a cité le musée d’art contemporain de Cocody et le musée des civilisations de Côte d’Ivoire qui accueille, à l’en croire, depuis un moment dans sa collection permanente, des œuvres du sculpteur Christian Lattier et du savant Fréderic Bruly Bouabré.
Selon lui, à travers ces activités, Houkami Guyzagn a compris la nécessité de mettre un accent particulier sur la communication pour se faire connaître et être présente dans les esprits des consommateurs d’œuvre d’art.
En plus des rencontres débats autour de l’art appelées encore Apéro art, d’une biennale nationale des arts visuels, dénommé les Guyzagn, doté du Grand Prix Guy Nairay, des expositions d’art aussi bien individuelles que collectives, accompagnés de catalogues ; elle s’est dotée d’un mensuel spécialisé des arts visuels, «Le Guyzagner, mécène de l’art», premier support de communication du genre dans le paysage médiatique Ivoirien.
Malgré cela, l’on assiste à un manque d’intérêt du public pour les œuvres d’art et Houkami Guyzagn semble ne pas être connu du grand public. Il faut signaler que dans la panoplie des activités artistiques, les arts visuels (peinture, sculpture, céramique, art vidéo, mosaïque, photographie, etc.) sont ignorés au détriment de la musique et d’autres formes d’expression artistiques. C’est dans cette optique que la galerie d’art Houkami Guyzagn a décidé de faire de la promotion des arts visuels et des jeunes artistes plasticiens sa raison d’être. Malheureusement depuis sa création et malgré les activités qu’elle mène le besoin de promotion dans son champ d’activité se fait toujours sentir. Ainsi, les recherches de l’impétrant se sont articulées autour des questions suivantes :- Comment mieux faire connaître la galerie d’art Houkami Guyzagn auprès public ? – Quelles ont été les limites des activités de Houkami dans sa tentative de s’imposer sur la place?- Le critère de segmentation portant sur le choix des jeunes artistes plasticiens est-il pertinent?
Par ailleurs, il faut noter que ses hypothèses de recherche étaient fondées sur les points suivants :- La galerie d’art Houkami Guyzagn n’est pas assez connue des plasticiens.- Les moyens de communication existants sont mal utilisés.- Les prix des œuvres d’art rebutent les potentiels clients de la galerie.
Conformément à sa problématique en relation avec ses hypothèses de travail, il a orienté et organisé son étude en quatre parties. Ainsi, il a souligné avoir pris connaissance des fondements méthodologiques et théoriques de son thème en passant par la présentation de la galerie d’art Houkami Guyzagn en vue de mieux cerner les contours de ses recherches. Cette prise de connaissance l’a donc poussé à des recherches tant documentaires que quantitative. Ces recherches se sont soldées par des résultats selon lesquels la galerie d’art Houkami Guyzagn n’est pas connue du grand public. Ces résultats ont révélé également que les activités de la galerie ne sont pas très bien perçues par le public. D’ailleurs, ils ont été l’objet d’une discussion qui corrobore l’hypothèse selon laquelle, il y a déficit de promotion des activités de la galerie Houkami Guyzagn. Face à cette situation, l’impétrant a suggéré la mise en place d’une stratégie de communication visant à accroître la notoriété de la galerie d’art Houkami Guyzagn. Pour conclure Cheickna a soutenu qu’une bonne campagne publicitaire doit être effectuée à travers les moyens medias et hors médias. Le jury présidé par Monsieur Yapi Kouassi Michel, doctorant ès lettre qu’assistait Monsieur N’Guessan spécialiste en marketing communication et Monsieur Kouakou Hyacinthe, ingénieur en publicité marketing par ailleurs directeur du présent mémoire, après avoir salué l’originalité du travail de l’impétrant lui a décerné la mention très bien (17/20) avec les félicitations du jury. Notons que cette soutenance était placée sous le parrainage de Monsieur Assé Alafé, directeur général de SOCEF-NTIC.

 

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