Mali : La charte de la renaissance culturelle africaine promue au cours des journées africaines et afrodescendantes
C’est tout un symbole ! Le Mali accueille les 23 et 24 janvier la première édition des Journées mondiales de la Culture africaine et afrodescendante. Et, le lieu prévu pour ces rencontres est le Palais de la Culture de Bamako dénommé Amadou Hampathé Bâ. Du nom de cet illustre écrivain, défenseur et promoteur invétéré des traditions du continent. Le vaste contenu de cet événement gravite autour de la thématique de la « Diversité culturelle et linguistique, socle du nouveau panafricanisme et de la renaissance africaine ».
Une exhumation du passé, un diagnostic du présent et une réflexion sur l’avenir. En cela, les organisateurs de ces assises objectivent principalement la promotion de la Charte de la Renaissance culturelle africaine auprès des États et son appropriation pleine et entière par les populations africaines et afrodescendantes. Plus clairement, ils envisagent faire rayonner la culture africaine à travers le continent et à l’international afin de la faire participer pleinement à la construction de ce village planétaire.
Naturellement, cette rencontre se veut à la fois réflexive et festive. Pourrait-il en être autrement quand on parle de culture africaine? À côté des panels, conférences et autres échanges intellectuels, les projections de films, la danse, le théâtre vont ainsi meubler les assises.
Les panélistes accoucheront. Les visiteurs apprendront. Un enrichissement mutuel, intelligence de la diversité. Beaucoup. Une infime partie de ce vaste champ culturel du continent sera partagée. Amadou Hampâté Bâ dirait : les Journées mondiales de la Culture africaine et afrodescendante, ne peuvent que montrer un « Aspect de la Civilisation africaine », œuvre parue en 1972. Cependant, elle contribue à participer à « L’Éclat de la grande étoile » (1974) qu’est l’Afrique.
Cyril Verb
Mots-clefs : Culture africaine et afrodescendante, Panafricanisme