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Les artistes et la mémoire de l’esclavage : Résistance, liberté créatrice et héritages

Desire Amani | | Evènements
498641 Irinabokova

unesco

Résister, est une autre forme de la liberté et de l’héritage dans l’histoire de l’humanité.

La traite négrière et l’esclavage en sont de très grandes preuves dans le regard de l’histoire.  Pour mieux nous faire connaître et relater les faits, l’UNESCO en collaboration avec un groupe d’experts au nombre de 11, de divers domaines,  se sont soudés les coudes pour mieux faire connaître cet acte ineffaçable dans la mémoire de l’humanité depuis les siècles passés, par le biais de l’art, l’éducation, la science et la culture, du 4 au 11 Septembre 2015 à l’UNESECO, dans la capitale Française Paris.
 
La question abordée pour cet événement dénommé ‘’ Les artistes et la mémoire de l’esclavage : résistance, liberté créatrice et héritages’’ est de savoir le rapport des artistes contemporains à cette histoire et à ses héritages par les champs exploratoires à travers le langage de la danse, des arts visuels, de la littérature et la musique.
 
Si, la mémoire de l’esclavage et de la traite négrière, est encore « mal connue et même parfois marginalisée » ; est-il possible de nos jours, que les artistes s’en servent comme prétexte pour nourrir leurs créations artistiques, dans les plastiques les plus contemporaines ?
A mon sens, « OUI » car les arts, en général, dans toute leur diversité permettent, de transmettre, ce qu’ils possèdent de plus cher, dans leurs entrailles, sous une forme de cristallisation de notre histoire. Et toute cette manière de transmission de la mémoire, passe par l’expressivité des formes dans lesquelles, les artistes véhiculent leur message, en prenant comme appui la traçabilité de cette histoire dans le passé, aux fins de l’alimenter avec de nouveaux points de vue. Ainsi, donc : 
Myriam Cottias, Présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage ;
Alain Foix, écrivain, philosophe, dramaturge, metteur en scène et scénariste ;
Léonora Miano, auteure, lauréate du Prix Femina 2013 pour son roman « La saison de l’ombre », du Prix Seligmann contre le racisme pour son essai « Écrits pour la parole », du Prix littéraire de l’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre en 2012 et du Prix Goncourt des Lycéens en 2006 pour « Contours du jour qui vient » ;
Jacques Martial, acteur, metteur en scène, créateur de la Compagnie de la comédie noire, Président de l’Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette de 2006 à mai 2015, Président du Mémorial ACTe (Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage) en Guadeloupe depuis juin 2015 ;
Shuck One, artiste graffeur, fondateur des collectifs de tagueurs et de graffeurs parisien DCM1 et Basal. Créateur de « L’Histoire en marche », œuvre monumentale installée au Mémorial ACTe ; Dom Pedro, réalisateur, Président de l’association Images et sons d’Angola (ISA) ;
Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain, professeure à l’Université Rennes 2 et critique d’art ;
Archie Shepp, saxophoniste, clarinettiste, pianiste, compositeur de jazz, dramaturge, professeur à l’université du Massachussetts (États-Unis d’Amérique), docteur honoris causa de l’Université Paris VIII ;
Ray Lema, pianiste, chanteur et compositeur, Grand Prix de l’Académie Charles Cros de musique en 2013, ancien Directeur musical du Ballet national du Zaïre, parrain, initiateur du projet de l’Université musicale africaine (UMA), porte-parole de la Coalition internationale des artistes pour l’Histoire générale de l’Afrique de l’UNESCO ;
Kali Argyriadis, anthropologue, chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD, France) ;
Joe Farmer, réalisateur et animateur de l’émission « L’Épopée des musiques noires » sur Radio France internationale (RFI) ;
Rhodnie Désir, danseuse, chorégraphe, médiatrice culturelle, Directrice et fondatrice de DÊZAM, organisme canadien dédié à la création d’ateliers de stimulation par l’art et de spectacles multidisciplinaires, nous proposeront une vision plurielle à travers ce séminaire, suivie de l’exposition collective « Temps modernes : la mémoire de l’esclavage et l’art contemporain »  du 4 au 11 septembre inclus dans le hall Ségur.
NB : « Visite libre de 10 à 17 heures, jours ouvrables, sur présentation d’une pièce d’identité et du 8 septembre au 3 octobre inclus à la Galerie Vallois ».
 
L’art,  est tout aussi nécessaire pour la transmission de la mémoire à notre humanité, ainsi que dans d’autres domaines où la transmission voit son utilité. Vu la force de la culture de l’art, et la création, qui pousse à grandes enjambées, à l’édification dans la transformation de nos sociétés, cela peut expliquer  largement l’engagement de l’UNESCO, qui œuvre pour la sauvegarde de la mémoire et la paix à travers le monde, depuis sa naissance.
L’UNESCO, toujours au service des artistes et des hommes de la culture !!!
Source : www.unesco.org