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 Institut français de Stockholm L’Afrique á l’ honneur

Firmin Koto | | Evènements

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Kokou Beno Sanvee

Les 15 et 18 octobre à l’Institut français de Stockholm,
deux événements ont été consacrées á l’Afrique. Lundi 15 Octobre, Bernard Mouralis, directeur du centre de recherche «Texte et histoire» de l’université de Cergy-Pontoise (région parisienne) et l’un des plus grands spécialistes de littérature africaine en France, a donner une conférence à l’Institut.Quand la journé du 18 octobre , elle a éte annimée par Kokou Beno Sanvee, conteur africain du Benin.Une soirée entièrement dédiée à l’Afrique de l’Ouest.

Les liens forts qui unissent l’histoire de ce continent à l’histoire de France, ce qu’il nomme «le néocolonialisme», et les rôles respectifs de la Chine, des Etats-Unis et de l’Union européenne, de nos jours en Afrique, ont été les thèmes de son intervention, «la France et l’Afrique face au passé colonial». Pour l essentiel de ces conferences ,les travaux de Bernard Mouralis sont guidés par un souci constant d’étudier les oeuvres littéraires dans leur contexte de production, en s’attachant notamment à l’histoire des idées, mais aussi à celle des institutions. Son livre, République et colonies, est le nouveau fruit de cette démarche critique, et s’il s’inscrit quelque peu en rupture avec les analyses plus strictement littéraires développées dans L’Europe, l’Afrique et la folie, on relèvera la continuité avec sa thèse d’État, Littérature et développement, sa réflexion s’ancrant aussi solidement dans le champ historique. Constatant que l’histoire des relations entre la France et l’Afrique fait actuellement l’objet d’une occultation dans notre mémoire collective, B. Mouralis fait le choix intempestif d’en rappeler les faits majeurs, de 1875 à 1960, afin de montrer comment la connaissance et la reconnaissance d’un espace-temps franco-africain, déterminant dans l’histoire de l’idée républicaine et de ses vicissitudes, s’avèrent cruciales pour une définition lucide de l’identité française contemporaine, et pour une pratique réfléchie et informée des études africaines.

Sans dénier une certaine validité aux démarches disjonctives qui mettent l’accent, d’une part, sur les contradictions d’un régime républicain s’engageant dans une entreprise de domination coloniale, et, d’autre part, sur la résistance que lui opposent les colonisés, B. Mouralis en souligne subtilement les limites. En effet, un tel mode d’analyse dichotomique, outre qu’il est tributaire du dualisme caractéristique de la « raison ethnologique » stigmatisée par Jean-Loup Amselle, et qu’il postule de façon déguisée un unanimisme indifférencié parmi les sujets africains, présente deux faiblesses méthodologiques. En premier lieu, il évacue sommairement « les processus de redistribution du pouvoir » et ignore ainsi l’interaction franco-africaine, qu’illustre par exemple la participation déterminante des Africains à l’histoire de France lors des deux guerres mondiales. Par ailleurs, une telle option néglige nécessairement la diffusion du modèle et de l’idéal républicains en Afrique, et ne peut, de ce fait, saisir ce qui motive les revendications d’accès à la citoyenneté, ni le sens de l’action politique des divers députés africains et malgaches. A bon attendu.

Quand á la journé du 18 octobre , elle a éte annimée pa rKokou Beno Sanvee conteur africain du Benin.une soirée entièrement dédiée à l’Afrique de l’Ouest. Ce jour ,A 17h30, le percussionniste Abulai Camara, s’ est mit dans la rue de l’Institut (Kommendörsgatan) pour marquer à l’aide des sons de son djembé le début de la soirée qui commencera en realité à 18 h avec l’intervention de M. Sanvee, un conteur togolais reconnu mondialement.Comme il sait si bien le faire depuis 25 ans Kokou Beno Sanvee car c est de lui qu il s agit a emerveillé le public constitué de plusieurs en fants. C etait une soiré tout aussi interessante avec ces conte á suspense dans laquelle le public s est retrouvé sans cesse.pour la petite histoire, notons que , Kokou Beno Sanvee arpente le monde pour partager avec le public les légendes de son continent. A la fois comédien, chanteur, musicien, mime, également diseur de poèmes, Sanvee s’empare de ses textes, légendes, proverbes Kokou Beno Sanvee, pour offrir un vrai concert de contes.Cette même inspiration apres l’avoir partager avec le grand publique de l institut français a enchainé avec sa tournée suédoise qui a debuté d’ailleurs le 11 octobre à l’université de Stockholm pour s’ achéver le 23 octobre à l’Alliance française d’Uppsala. Sa canne d’ébène, dont la possession autorise traditionnellement la prise de parole rythmera la narration de ses contes inspirés de légendes et d’adaptations d’écrits d’auteurs africains.

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