Non! La Suède mérite mieux que le racisme !
Dans un conteste où la montée de l’extrême droite prend une proportion très serieuse et même voir inquiétante en Suède, seul le suffrage universel qui est habilité dans une démocratie comme la Suède à confirmer ou à infirmer cette prétendue montée du racisme dans un pays pourtant réputé pour ses valeurs humaines.
Après un mois houleux de campagne afin de prendre la mesure des futures enjeux sociaux du 2e pays au monde du point de vu de l’innovation, c’est donc aujourdui 9 septembre 2018 que le suspense prend fin avec les élections régionaux qui désigneront les futures partis politiques susceptibles de diriger le pays pour les quatre prochaines années.
Même si cela se dit en sourdine, cette pretendue montée de l’extrême droite n’est jusque là perspectible dans les sondages colloborés par l’agitation du leadeur principal du parti raciste et ses soldats.
Pour bon nombre de Suédois et la société civile, cela paraît du moins paradoxale que leur pays soit devenu xénephobe. Il faut noter que la Suède proportionnellement à sa supperficie a acueilli plus de réfugiés en Europe depuis la crise syrienne. Mais à contrario le pays pour la fin de l’exercice 2018 Pourrait afficher une croissance budgétaire de 67 milliards de couronnes suédoise.
Pour ce qui est de la criminalité (dont les étrangers seraient responsables) que ce parti politique de l’extrême droite a pour seul projet de gouvernement, les staististiques en montre une forte baisse dans cette même periode. N’étant pas au paradis, tout ne peut pas être parfait sur des sujets que toute les sociétés du monde ont en commun.
La Suède doit donc rester ce pays généreux et humaniste qui à fait de sa marque de fabrique la solidarité, l’éducation et la qualité de vie.
C’etait du moins le discours du premier ministre Stefan Löven issu du parti Social Democrate qui pronnoncait ce jour de vote un discour au centre commerciale de Vällingbi. Pour lui il faut accorder du respect et de la considération aux étrangers qui contribuent au développement du pays.
C’est donc à croire que la Suède se retrouve dans un rapport gagant gagant avec ces étrangers qui contribuent à tous les niveau à faire de la Suède l’un des pays les plus développer au monde.
Dans cette foulée, votre magazine preferé a decidé dans ce conteste de la valorisation de la minorité et contre le racisme de dresser le portrait de Solange Olame Bayibsa, candidate n° 17 au parlément suédois sur la liste du parti Social-Démocrate de la région de Stockholm.
Diplômée en sciences politiques, elle a une expérience en gestion des projets. Ses parents sont originaires de l’est de la République Démocratique du Kongo, mais elle est née en Tanzanie. À l’âge de 2 ans elle débarque en Suède avec ses parents. Elle grandit au nord de Stockholm dans la commune d’Upplands Bro où elle vit jusqu’à présent. Engagée en politique au niveau municipal avec un accent particulier sur l’éducation, elle cherche à donner les mêmes chances aux enfants et jeunes d’Upplands depuis quelque années. Solange Olame Bayibsa s’engage une fois au parlement et s’investit dans le combat contre les classes sociales et de la ségrégation en Suède, qui excluent beaucoup d’étrangers sur le marché d’emploi et du logement, ce qui est également un frein aux possibilités de certains immigrés d’avoir une meilleure condition de vie.
Solange Olame Bayibsa s’interesse également à la politique internationale et veut œuvrer pour que la Suède ait un regard sur l’Afrique subsaharienne et en particulier la République Démocratique du Congo.
Espérons que le soutien sollicité à ses paires, habitant les communes de Botkyrka, Danderyd, Ekerö, Haninge, Huddinge, Järfälla, Lidingö, Nacka, Norrtälje, Nykvarn, Nynäshamn, Salem, Sigtuna, Sollentuna, Solna, Sundbyberg, Södertälje, Tyresö, Täby, Upplands Bro, Upplands Väsby, Vallentuna, Vaxholm, Värmdö, Österåker pour ce scrutin seraient bien entendus ce dimanche 9 septembre jour où le peuple Suédois semble dit à l’unisson « Non ! La Suède mérite mieux que le racisme… »
Firmin Koto