Le « Krash » culturel

C’est plus qu’une certitude, le « krash » culturel n’aura pas lieu en Afrique. Surtout pas au moment où les marchés boursiers s’embrasent en Asie et en Europe, après le rejet du plan Paulson en Amérique. En plus, il semble que l’Afrique (celle d’en bas, puisqu’on n’en dira pas autant pour ses dirigeants) a déjà fait le deuil de sa prospérité économique.

Cap est désormais mis sur l’horizon culturel, point de convergence de toutes les espérances. D’ailleurs, comme vous l’apprendrez dans notre livraison de ce mois d’octobre, même l’Union Africaine fait preuve de consentement commun autour de la question culturelle. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer, est celui de ce début de mois à Paris, où a justement lieu une conférence sur le types de moyens à mettre en oeuvre pour que la culture joue un rôle plus dynamique dans le développement du continent le plus créatif.

Et bien sûr le Coulours of Africa, le Fashion Show le plus glamour de l’heure qui se déroulera à Lagos. Une note de tristesse cependant sur ce tableau, c’est la disparition de deux amis suedois engagés en faveur de l’Afrique et sa musique. Ce sont Annelie Nielsen qui a plusieurs fois visité la Côte d’Ivoire au plus profond de sa crise et Anders Hälgren guitariste et membre fondateur du cèlèbre groupe suedo-congolais Getty et les Zakala qui nous ont quitté dans la fleur de l’âge en ce mois de septembre. Ceux-là ont été de fiers soldats de la culture africaine dont ils ont aidé à polir l’image à travers le monde. L’Afrique retient que deux de ses illsutres enfants viennent de rejoindre ses ancêtres. Paix à leurs âmes !