Democratie Suisse Un exemple qui pourait inspirer l’Afrique
La Suisse est un petit pays d’environ 7 millions d’habitants qui bénéficie d’un système politique jugé comme étant l’un des plus élaboré au monde. Elle a opté pour une démocratie semi-directe qui donne à tous ses citoyens un important pourvoir décisionnaire. Ses nationaux peuvent ainsi proposer une loi de leurs propre initiative aussi bien que de s’opposer à une loi déjà approuvée par le parlement.
Si comme on le constate dans la plupart des pays africains, les peuples réclament de plus en plus la démocratie, il serait judicieux qu’ils analysent de prés celle appliquée par la Suisse afin de comprendre qu’une démocratie comme la leur, imposer par le colonisateur est toujours parsemé d’incompréhension et d’accords sous jasent qui limite le pouvoir de décision du peuple. A la fin des péripéties démocratiques le «copier coller» dans un contexte culturel différent de l’importateur émerge d’une speudo démocratie.
Premièrement en Suisse, les votations sont des procédures au cours desquelles les citoyens ayant droit acceptent ou rejettent un projet émanant de l’assemblée fédérale ou du peuple en remplissant un bulletin de vote qu’ils déposent dans l’urne ou qu’ils envoient par la poste.
Ce geste pourtant simple n’est pas toujours vérifier sur le continent africain, surtout pour le vote par correspondance. Il même impensable que n’importe quel État africain demande à ces citoyens de faire parvenir leurs bulletins de vote par la poste. La qualité moyenne et parfois médiocre de la gestion de cette infrastructure ne le permet pas, surtout que l’opposition y verra une source de falsification qui toutefois n’est pas une hypothèse éronée.
Deuxièmement, le peuple Suisse n’élit pas son président mais il élit les membres du Conseil national et du Conseils des États qui eux élisent sept conseillers fédéraux. Ces 7 conseillers sont tous égaux et élisent un représentant pour une durée d’un an qui fera office de «président». Il est un primus inter pares et n’a pas d’autorité sur ses collègues qui sont ses égaux.
Cette solution est envisageable en Afrique parce qu’elle évitera non seulement de donner les pleins pouvoir au président et évitera aussi aux peuples, d’être des témoins de changements de constitution à coup de baguette magique. Aussi ils seront épargnés de toutes tentatives de coups d’Etat dans la mesure ou sur une durée d’un an, les idées de déstabilisations n’auront pas le temps de prendre forme.
Les projets politiques seront alors une continuité et non un perpétuel recommencement.
Le dernier volet est l’autonomie des cantons dit départements ou régions en Afrique, la confédération Suisse leur laisse suffisamment de tâche propres et respecte leur autonomie en donnant les ressources financières nécessaires.
Dans une Afrique portée sur le tribalisme il serait opportun d’agir de cette manière, d’autant plus que les accusations sur les régions moins développées seront portées à l’endroit des élus de la région directement responsables et non imputé au gouvernement.
Il est nécessaire que les africains réalisent que leurs continent est sous l’influence extérieur et qu’ils sont mal préparé aux thèmes mondialisation, globalisation et démocratie. Toute fois, ils sont obligés de s’adapter à ces nouvelles donnes. «Quoi qu’on ne puisse changer nos actes passés, nous pouvons prendre des décisions intelligentes aujourd’hui afin d’éradiquer la politique de la main tendue.»