Serge Koffi, chorégraphe et danseur professionnel: « L’objectif est de déplacer le monde entier pour… »
Serge Koffi, chorégraphe et danseur professionnel ivoirien, nous présente la première édition de l’AIDCF (Abidjan International Danse Camp Festival) qui se déroulera du 22 au 31 Août 2024. Un événement prometteur qui réunira des passionnés de danse du monde entier pour célébrer et découvrir la richesse des danses africaines.
Présentez-vous à nos lecteurs.
Je suis Serge Koffi, chorégraphe, danseur professionnel et fondateur de la structure Skvision PROD, une entreprise de production artistique et d’événementiel basée en Côte d’Ivoire. Je réside aux Pays-Bas pour mes activités.
Au mois d’août, vous serez à Abidjan pour un festival de danses. De quoi s’agit-il exactement ?
Effectivement, je serai là en août pour la première édition des AIDCF. Il s’agit de ramener tous mes élèves ainsi que d’autres passionnés de nos danses et de notre culture du monde entier pour venir la toucher de près, la vivre de façon originale. Découvrir et apprendre.
Comment va se faire la sélection des participants ?
Il n’y a pas de sélection. Tout le monde est le bienvenu. Nous avons lancé un appel en ligne sur les réseaux sociaux. Si le concept te parle, tu t’inscris et voilà ! Ce festival est ouvert à tous les passionnés de danse.
Est-ce que ce festival sera une fusion de danse contemporaine et de danse moderne ?
Bien évidemment, oui ! C’est en gros l’historique de comment les choses ont commencé et ont évolué aujourd’hui dans notre domaine. Il faut savoir que la danse urbaine africaine, communément appelée AFRO DANCE, domine le marché de la danse dans le monde aujourd’hui. Donc nous aurons différents styles de danse urbaine africaine, mais il y aura aussi de la danse traditionnelle, car c’est la base de tout.
Quel est l’objectif que vous visez à travers ce festival ?
L’objectif est de déplacer le monde entier, s’il faut le dire, pour venir en Côte d’Ivoire pour découvrir, apprendre, échanger et donner la chance à mes frères danseurs locaux de se développer et montrer leurs talents. Nous voulons leur permettre de vivre de leur passion comme moi aujourd’hui. Enfin, il s’agit de faire de ce festival un carrefour incontournable de la danse.
Qu’attendez-vous des autorités ?
Belle question ! J’attends du gouvernement un petit regard sur l’activité, car le festival va déplacer des gens de partout. Pour la première édition, nous aurons des participants de Corée du Sud, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, du Ghana, d’Espagne et bien d’autres pays. Donc cela signifie déjà beaucoup de choses. Pour les partenaires, nous avons besoin d’accompagnement et de partenariats, car c’est un nouveau projet mais déjà efficace et prometteur. Ils sont tous les bienvenus, mais pour l’instant, nous sommes seuls.
Vous qui vivez en Europe, est-ce que nos danses traditionnelles ont de l’avenir sur ce continent ?
Mais oui, nous sommes déjà dans l’avenir, car ici tout le monde consomme cela. La danse traditionnelle et nos danses de rue sont appréciées chaque jour.
Les Ivoiriens doivent-ils s’attendre à quoi durant ce festival ?
Les Ivoiriens doivent s’attendre à une série d’ateliers de danse pendant 10 jours. Nous irons à Toumodi, au village, pour la phase découverte culturelle qui consistera en la découverte de la danse Goli. À chaque édition, nous visiterons un village.
Il y aura aussi des prestations d’artistes lors de la soirée de fin le 31 août.
Votre mot de fin.
D’abord, je tiens à dire merci à la presse qui s’intéresse au projet et également merci à ma petite équipe. Pour finir, je demande à tous de retenir le nom AIDCF : Abidjan International Danse Camp Festival. Nous sommes ouverts à toutes sortes de partenariats professionnels.
Raymond Alex Loukou
Mots-clefs : Abidjan International Danse Camp Festival, AIDCF, chorégraphe, danseur professionnel, Serge Koffi