Georges Monboye : Le chorégraphe fait officier de l’ordre de la nation en présence du chef de l’état
« De la rue au palais, c’était inespéré »
Seul homme de culture à avoir été honoré lors de la cérémonie commémorant le 57e anniversaire de l’indépendance au Palais présidentiel, celui qui a réalisé la fresque chorégraphiée de l’ouverture des 8es jeux de la francophonie et porte –parole de tous les récipiendaires dit sa reconnaissance à la nation.
Quel effet cela fait d’être honoré par la nation entière ?
Je suis très heureux. C’est un sentiment de fierté mais un sentiment de remerciement vers la nation. C’est ainsi que nous souhaitons voir notre travail récompensé. Tous ceux qui travaillent pour le pays. C’est un sentiment de bonheur.
Ce travail effectué avec maestria a une suite. Quel est ton prochain pari ?
C’est encore le travail et toujours le travail. Je dirai juste que si le pays a encore besoin de moi pour le travail je répondrai toujours présent. Pour le pays c’est sans compter le temps. Je serai toujours disponible.
Quel sentiment pour celui a appris la danse dans la rue?
C’est inespéré dans un point de départ. Mais au fil des jours, de l’espoir et de l’énergie. L’artiste s’honore par lui –même ou par le public. Aujourd’hui c’est toute la nation qui l’honore. Je ne peux que dire merci.
Peut-on dire que tu as bénéficié d’un coup de pouce ? Es –tu un homme de l’appareil ?
Je profite de cette occasion pour dire merci au ministre de la culture, M. Bandama Maurice qui a cru en moi afin que je sois retenu pour la chorégraphie des jeux de la francophonie. Et c’est encore lui qui m’a tendu la main pour la création du ballet de Côte d’Ivoire et pour ABI SAMBA. Des projets importants. Je dirai merci au ministre du tourisme M. Siandou et à la Première Dame Dominique Ouattara qui m’a fait confiance.
Un appel à ces jeunes qui veulent se lancer dans la danse contemporaine…
C’est la croyance, la discipline, la patience et l’ouverture d’esprit. C’est ce qui fera le succès dans leur parcours.
Par Olivier Yro