Côte d’Ivoire : Des jeunes défavorisés s’épanouissent à travers la danse

Quelque part à Adjamé, une commune populaire de la ville d’Abidjan, la danseuse et chorégraphe Jenny Mezile aide des jeunes défavorisés à s’épanouir à travers la danse.

Nous sommes en Côte d’Ivoire, plus précisément dans la commune d’Adjamé où des jeunes gens se laissent emporter par les rythmes de la musique. Recrutés et formés aux arts du spectacle par Jenny Mezile, ces jeunes sont pour la plupart issus de milieux défavorisés.

D’origine franco-haïtienne, Jenny quitte Haïti pour la France à l‘âge de 19 ans pour y mener une carrière de danseuse. Mais se sentant inutile et seul en Europe, la danseuse décide de rentrer en Afrique pour combler ce vide et s’installe en 2006 en Côte d’Ivoire.

Après un constat, elle décide de créer « Les pieds dans la mare », une école de danse afin de remplir le manque criant d’activités proposées aux jeunes issus de quartiers difficiles. L’objectif visé par cette école est de donner vie aux rêves et aux ambitions des jeunes désœuvrés et des enfants de la rue. Depuis, l’école a accueilli plusieurs talents dont Aisha Diomandé, une jeune femme musulmane de 33 ans dont le rêve a toujours été de danser.

Les pieds dans la mare se veut aussi une école de tolérance qui éloigne les jeunes de l’oisiveté en redonnant sens à leur vie.

Irène COULIBALY